• Mons (Bergen) - U

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    • édification par : la charte communale acquise au XIIe siècle
    • construit en :
      • Xe siècle : L'aîné des fils de Régnier, Gislebert obtient le titre de duc de Lotharingie et laisse celui de comte de Hainaut à son cadet, Régnier II de Hainaut. Celui-ci se fait construire un château à Mons. Son comté est attaqué par la maison d'Ardenne, poussée par l'empereur. Régnier II est vainqueur et annexe les terres impériales des Estinnes, de Valenciennes et de Bavay et devient abbé laïc des abbayes Sainte-Waudru de Mons et Sainte-Aldegonde de Maubeuge. Mons, qui à l’origine s’appelait Castri Locus (Lieu du château) [établie sur la colline], prit plus tard le nom de « Mont du lieu du château », ensuite celui de Mont et enfin porta son nom actuel, dérivé du latin mons, montis (montagne), qui décrit le relief de la ville.
      • 1278 : les registres de la ville mentionnent un premier beffroi entre les églises Saint Germain (aujourd'hui disparue) et Saint Waudru (collégiale de Mons)
      • XIIIe siècle (première mention en 1380) : construction de la Tour de l'horloge (à l'emplacement du beffroi actuel), partie des remparts du château de Mons, d'où le surnom du beffroi en wallo-picard "el Catiau"
      • 1456 : reconstruction d'un Hôtel de Ville dont une partie s'effondre le 17 (ou le 18) septembre 1477, quand le magasin à poudre qui se trouvait à l'arsenal explose. Reconstruction en 1479
      • 1535 à 1538, élévation du beffroi de plusieurs étages construit en briques, il prend le nom de "Tour de briques"
      • 1548 : la Tour de l'Horloge est incendiée et reconstruite 3 ans plus tard
      • 1662,  reconstruction sur l'emplacement de l'ancien Beffroi (Tour de l'Horloge) qui s'était écroulé de vétusté dans la nuit du 20 avril 1661 
      • 5 juin 1669 : inauguration du nouveau beffroi, à l'emplacement de la Tour de l'Horloge
      • 1716-1718 : ajout d'un campanile à l'Hôtel de Ville par le charpentier François Tiron et le sculpteur J. Caffiaux
      • 1777 : un balcon en fer forgé remplace la bretèche de pierre qui était surmontée d'une statue d'une Vierge à l'Enfant
      • 1799, la Tour de briques est vendue puis démolie
      • 1825 : statut de ville par le roi
      • 1984 à 2007 : grand projet de restauration en plusieurs phases
    • architectes : Louis Le Doux (plans) et Vincent Anthony (exécution)
    • style : baroque (un des rares beffrois de ce style) avec élément toscan, ionique, corinthien
    • matières : moellons de grès blanc de Bray, pierres de taille bleue et briques
    • hauteur : 87 m. (365 marches / 3 étages)
    • lieu : beffroi autonome - Square du Château - 7000 Mons
    • renferme : les cloches du carillon et l'horloge
    • visitable : non (l'intérieur est la dernière phase des restaurations commencée en 1984)
    • inscrit :
      • inscrit le 15/01/1936 à la Commission royale des monuments et sites de Belgique
      • en 1999 sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO
    • girouette : drapeau doré
    • cloches : 49 cloches, 25 tonnes dont le bourdon, Marianne, fait 6 tonnes
    • carillon (mélodies) : concert les dimanches à 12 h et les mardis à 18 h, de mai à fin septembre et aux occasions festives (E. Duwelz)
      • à l'heure :  El grosse cloque du Catiau
      • au quart : El Ropieur (surnom du garnement montois)
      • à la demie : La bière du pays (du poète et chansonnier Antoine Clesse)
      • aux trois-quarts : Sandrine

     

     

    • légende / anecdote : Le beffroi est appelé traditionnellement "le Catiau" par les Montois, rappelant à l'origine l'emplacement du château. Il est situé au point le plus élevé de la ville (une des plus élevées de la Belgique dit, en 1830, Philippe Van der Maelen dans son Dictionnaire géographique de la province de Hainaut) et occupe une situation centrale.
      • Victor Hugo, dans une lettre à sa femme, le décrivait de la manière suivante : "...figure-toi une énorme cafetière, flanquée au-dessous du ventre de quatre théières moins grosses.  Ce serait laid si ce n'était grand.  La grandeur sauve..."
      • Une taverne, supprimée en 1897, située dans les caves de l'Hôtel de Ville (Raadskelder est le nom flamand de ce type de lieu) serait à l'origine du singe en fer forgé, qui lui servait d'enseigne, qui orne le Grand Garde. Le lieu servait également de pilori, d'après le dicton des environs de Mons : Si tu n'es nié sache, ej'té mèn au sinche dé Mons. Le singe est, depuis 1930, porte-bonheur si on lui caresse la tête de la main gauche. Son origine pourrait, plus prosaïquement, être “placé là, par une fantaisie d’architecte… œuvre d’un apprenti frappeur d’enclume qui désirait passer maître dans sa corporation, au XVe siècle, époque florissante de l’artisanat en notre ville ” (selon Gustave Casy, secrétaire du Syndicat d’initiative en 1938). Le singe est un symbole du forgeron, maître du feu.
    • Carnaval : En été, spectacle son et lumière à partir de la Grand Place avec vue sur le beffroi mis en lumière, et concert de carillon
      • Ducasse (ou Doudou, du nom d'un air traditionnel que l'on joue durant les festivités), le week-end de la Trinité, rejouant le Jeu de Saint Georges, reconstitution du combat de saint Georges contre le dragon (Lumeçon veut dire limaçon, évoquant les mouvements circulaires des cavaliers lors du spectacle). Depuis 2005, la ducasse de Mons est reconnue comme chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité par l'UNESCO.

  • Commentaires

    1
    Helene
    Jeudi 16 Mai 2013 à 20:45
    identification d'un beffroi
    bonjour, j'ai une ancienne photo de Beffroi, probablement dans le Hainaut ou le Namurois, que je n'arrive pas à identifier. A qui pourrais-je envoyer la photo pour m'aider à l'identifier? Merci! Hélène
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