• Courtrai (1777-1971)(geopunt.be)

    voir la fiche sur le beffroi de Courtrai

    Les conflits entre le roi de France et la Flandre firent stagner l'économie de la ville. À l’occasion de la bataille des éperons d’or le 11 juillet 1302, elle fut occupée par les troupes françaises qui bâtirent au-dessus d'elle, pour la surveiller, une citadelle dont les restes sont encore visibles.

    Les tours du Broel sont des vestiges de l'enceinte médiévale démolie par Louis XIV en 1684, protégeaient le pont sur la Lys. La tour sud (« Speyetoren ») date du XIVe siècle, la tour nord (« Inghelburgtoren ») du début du XVe siècle. Le pont est moderne. Il a été reconstruit après la Première Guerre mondiale.

    La tour d’Artillerie (Artillerietoren) du XIVe siècle est l'un des rares vestiges de la forteresse médiévale française. Il a été érigé avec l'ancien château en 1301-1302 par le roi français Philippe le Beau dans le cadre de la guerre franco-flamande contre le comte de Flandre. Des sources historiques nous apprennent que la tour d'artillerie a été construite vers 1300. Sa fonction première était de servir de château d'eau potable et il faisait partie du mur défensif autour de l'église Notre-Dame.

    Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

    source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Courtrai & https://nl.wikipedia.org/wiki/Artillerietoren


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  • Condé (1850-1950)(remonterletemps.ign.fr)

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    Condé-sur-l’Escaut aux XVIIe et XVIIIe siècles
    Vers 1680, Vauban est chargé de perfectionner les défenses de la cité qu’il intègre à la première ligne du Pré Carré. Des redoutes et des bastions terrassés sont ajoutés devant l’enceinte espagnole maçonnée. Un nouveau chemin couvert et six redoutes sont édifiés pour garder le cours d’eau et le plateau dominant vers Tournai. Les fossés secs des fronts de terre sont équipés de contremines. Ce sont principalement les défenses hydrauliques qui reçoivent les chantiers les plus importants. Les eaux sont collectées et redistribuées par 27 écluses et huit batardeaux qui permettent d’inonder les abords de la place en 24 jours. Vauban ne modifie pas fondamentalement les remparts. Il y ajoute quelques ouvrages, reconstruit la porte Vautourneux et aménage un système d’écluse sophistiqué protégeant la ville sur les trois quarts de son pourtour. Pendant leur courte occupation en 1793 et 1794, les Autrichiens s’attachent à aménager les ouvrages avancés et à développer une galerie de contre-mines.

    État actuel
    Après le déclassement de la place en 1901, les remparts ont subi quelques modifications et l’Escaut a été recalibré. Des fortifications de la ville, il reste le château fort dit de l’Arsenal, quatre tours de l’enceinte médiévale, six bastions construits par Vauban et l’écluse du Jard.

    source : http://www.sites-vauban.org/Conde-sur-l-Escaut


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  • Dinant (1777-1971)(geoportail.wallonie.be)

    voir la fiche sur le beffroi de Dinant

    La citadelle de Dinant a été édifiée en 1818, sur l'emplacement d'un fort démantelé construit par Vauban sur le site d'un ancien château fort construit en 1051 par le prince-évêque de Liège, Théoduin.

    Entre 1675 et 1698, sous Louis XIV, Dinant est française. Vauban apporte alors des modifications au château. En 1692, notamment, Louis XIV installe sa cour à Dinant. Le musée possède d'ailleurs un carrosse utilisé par Madame de Maintenon.

    La visite de la citadelle inclut notamment un espace relatif à la Première Guerre mondiale, une simulation de tranchée et d'un abri de tranché effondré, un point de vue depuis le piton rocheux, les cachots, des scènes de la vie dans la citadelle au début du XIXe siècle (boulangerie, chambrée, etc.).

    source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Citadelle_de_Dinant


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  • Douai (1850-1950)(remonterletemps.ign.fr)

    voir la fiche sur le beffroi de Douai

    Les fortifications urbaines
    En juillet 1667, la ville de Douai capitule après avoir subi un siège dirigé par Vauban. Alors que la ville est devenue française, Vauban propose de simples améliorations pour les fortifications extérieures en édifiant de nouvelles demi-lunes et en créant de nouvelles casernes. Il créé également un arsenal et une fonderie de canons. Cette dernière est édifiée à l’emplacement de l’ancien château des comtes de Flandre. Louis XIV en confie l’exploitation aux frères Keller, fondeurs suisses très réputés. Le projet principal de Vauban consiste à améliorer les défenses hydrauliques, modernisées et entretenues tout au long des XVIIIe et XIXe siècles. Les bastions de l’enceinte extérieure sont construits jusqu’en 1875.

    État actuel
    Il ne reste rien aujourd’hui des travaux du règne de Louis XIV. Déclassés en 1889, le fort et les remparts urbains ont été démolis entièrement pour laisser la place à des axes de circulation, à une gare et au canal de la Scarpe. Seules quelques traces de fortification sont aujourd’hui visibles, notamment deux tours médiévales. Le plan relief, construit en 1709 au 1/400e a été racheté par la ville en 1904 et est conservé au musée municipal dit de la Chartreuse.

    source : http://www.sites-vauban.org/Douai


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  • Dunkerque (1850-1950)(remonterletemps.ign.fr)

    voir la fiche sur le beffroi de Dunkerque

    Vauban à Dunkerque
    Les premiers chantiers de Vauban consistent en l’achèvement de la citadelle dressée par les Anglais. Contrairement aux habitudes de l’ingénieur, elle ne contrôle pas la ville. Sept lignes de défense s’échelonnent vers la mer, une seule regarde la cité. Pour le port, Vauban fait approfondir le banc Schurken qui barre le chenal, qu’encadrent des jetées sur pilotis longues de 1 200 mètres. Les approches du port sont protégées par des forts bâtis sur la laine de mer :
    - le fort du Risban (de 1681, détruit en 1825),
    - le fort Vert (Teste d'est ou puis château Vert de 1662, détruit en 1714, extrémité de la jetée est du chenal d'accès au port de Dunkerque),
    - le fort de l’Espérance (Teste d'ouest ou château de Bonne-Espérance de 1662, détruit en 1714, extrémité de la jetée ouest du chenal d'accès au port de Dunkerque),
    - le fort de Revers (dit Petit Risban, puis Batterie de Revers, puis Fort de Revers, puis Batterie de l'École de Marine de 1689, détruit en 1763, reconstruit en 1815, détruit en 1832),
    - le fort Blanc (puis Petit Risban, puis Fort de l'Estran de 1701, détruit en 1714) et
    - Château Gaillard (de 1689, détruit en 1713).
    L’enceinte de la ville est reconstruite et comporte dix bastions. Elle enferme un périmètre plus grand que la précédente. Les chantiers des nouveaux remparts urbains commencent en 1668 et s’achèvent en 1683 par la démolition des murailles médiévales. Vauban fait de Dunkerque un véritable camp retranché qu’un canal relie à la ville de Bergues. Ainsi, les deux villes se couvrent mutuellement et peuvent se ravitailler. Entre les deux places, il fait construire deux forts à front de canal, les forts Louis et Saint-François, cernés de douves qui surveillent la voie d’eau.

    État actuel
    De l’œuvre de Vauban à Dunkerque, il subsiste les trames urbaines imaginées dans le plan d’urbanisme. Les deux guerres mondiales et les reconstructions qui les ont suivies ont achevé les destructions des remparts. Les forts détachés Louis (puis fort libre, puis fort de la Liberté, puis fort Castelnau, puis prison et centre de transmissions à Coudekerque-Branche datant de 1672) et Saint-François (puis fort Vallières, puis fort français, puis centre de transmissions à Coudekerque-Village, datant de 1676) existent toujours et sont intégrés dans des parcs urbains.

    source : http://www.sites-vauban.org/Dunkerque & https://fr.wikipedia.org/wiki/Fortifications_de_Dunkerque


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