• Landrecies (1850-1950)(remonterletemps.ign.fr)

    Landrecies de la seconde moitié du XVIe siècle au XVIIIe siècle
    Rétrocédée en 1545 à Charles Quint, Landrecies est renforcée par les Espagnols jusqu’en 1655. Les cinq bastions à orillons sont conservés, puis augmentés de courtines renforcées et de fossés terrassés. Les dehors sont également créés, ainsi que des demi-lunes. En 1655, la ville subit encore un siège français à l’issue duquel elle est rattachée définitivement à la France de Louis XIV. Ce rattachement est confirmé par le Traité des Pyrénées en 1659. Vauban est dépêché sur place pour examiner et réaménager le système défensif de la ville. Il conserve les fortifications espagnoles qu’il juge efficaces. Il les complète d’un ouvrage à cornes pour défendre la ville basse et améliore les dehors en réalisant un système défensif hydraulique. Il dote également la ville de deux nouvelles casernes, d’un arsenal, et d’un hôpital. Dans une des tours de l’ancien château-fort, Vauban installe une soute à munitions. Les dépendances de l’hôtel de ville, situé sur la place principale, accueillent une prison. Landrecies est intégrée à la seconde Ligne du Pré Carré en 1678.

    État actuel
    Les fortifications, devenues obsolètes, sont démantelées entre 1895 et 1899. Un centre d’interprétation dédié à l’histoire et l’évolution de Landrecies à travers les âges a été ouvert dans l’ancienne halle aux blés. Le plan-relief construit au 1/600e par l’ingénieur Ladevèze en 1723, restauré en 1766, 1816 et 1986 est conservé au Musée des Plans-Reliefs à Paris.

    source : http://www.sites-vauban.org/Landrecies


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  • Le Quesnoy (1850-1950)(remonterletemps.ign.fr)

    voir la fiche sur le beffroi de Le Quesnoy

    Une ville française
    Assiégée plusieurs fois par la France et les Pays-Bas, la ville est prise sous Louis XIV en 1654 et rattachée définitivement à la France par le traité des Pyrénées de 1659. Après la cession de la ville, les premiers chantiers français consistent en une restauration de la place forte, dont les ouvrages extérieurs avaient été détruits par les Espagnols avant leur défaite de 1654.
    À l’arrivée de Vauban, cinq petits bastions jalonnent le corps de place, défendus par une douzaine de dehors en terre. Tous sont installés devant les courtines, sauf un, installé devant un bastion.

    En 1678, Le Quesnoy est intégrée à la première ligne du Pré Carré.

    État actuel
    L’ensemble des remparts de Le Quesnoy subsiste. Déclassés définitivement en 1901 et propriété de la commune, ils sont régulièrement entretenus. Pour les défenses hydrauliques, deux des trois bassins existent encore et sont entretenus par un curage périodique. La place de Le Quesnoy illustre le génie d’adaptation de Vauban à des ouvrages existants et ses connaissances en matière hydraulique, faisant de l’eau un élément à part entière de son système de défense.

    source : http://www.sites-vauban.org/Le-Quesnoy


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  • Lille (1850-1950)(remonterletemps.ign.fr)

    voir la fiche sur le beffroi de la halle de Lille

    voir la fiche sur le beffroi du Palais Rihour de Lille

    voir la fiche sur le beffroi de l'hôtel de ville de Lille

    La citadelle de Vauban
    Dès le mois de septembre 1667, Louis XIV décide de faire édifier une citadelle. Vauban, mis en concurrence avec le Chevalier de Clerville, est chargé de sa construction en novembre 1667. Les terrassements commencent dès le mois de décembre, sous la direction de Vauban, assisté du maître-maçon lillois Simon Vollant, et s’achèvent par la pose de la première pierre le 17 juin 1668. À peine trois ans plus tard, la citadelle est presque achevée et accueille une première garnison. Elle est construite sur une zone marécageuse au nord-ouest de la ville, irriguée par les rivières de la Deûle et du Bucquet. Ce terrain plutôt hostile participe à la défense du site par un système d’inondation de la place. Cette citadelle est un pentagone parfait à cinq bastions dont les cinq fronts sont équipés de tenailles, de fossés inondables, de cinq demi-lunes, de plusieurs réduits crénelés, de deux chemins couverts à contrescarpe et de quatre portes. La plus connue d’entre elles, sur l’un des fronts de ville, est la porte Royale. Elle est équipée d’un frontispice soutenu par des colonnes doriques et d’un carré à trophées aux armes de France et du soleil de Louis XIV, dessinés par Simon Vollant. La citadelle concentre tous les bâtiments nécessaires à son admission et à son autonomie. En plus des logements destinés aux soldats, à l’état-major et au gouverneur, des poudrières, des prisons et un arsenal complètent le dispositif militaire. À celui-ci s’ajoutent une chapelle, des magasins pour les vivres, un barbier, une boulangerie et un moulin. Tous ces bâtiments sont intégrés dans un plan radioconcentrique.

    État actuel
    Le déclassement des fortifications de Lille est prononcé en 1919. Pendant l’entre-deux-guerres, le démantèlement de l’enceinte urbaine libère 368 hectares de terrain aux portes de la ville, tandis que la citadelle demeure un site militaire. Depuis 1871, elle abrite le 43e Régiment d’Infanterie, augmenté aujourd’hui de l’Etat-Major du Corps de Réaction Rapide. Vers 1880, les fortifications avancées de la citadelle sont transformées en un parc, dit Le Bois de la Deûle. La citadelle est classée au titre des Monuments historiques en 1934. Les ouvrages extérieurs ont été cédés à la ville en 1960 et transformés en lieu d’agrément. La gestion actuelle du site vise à restaurer les milieux de cet espace naturel de 60 hectares, tout en valorisant le monument et développant la qualité de l’accueil des visiteurs. De l’enceinte urbaine, il ne subsiste que quelques pans de murailles, une tour médiévale, deux portes espagnoles (Roubaix et Gand), et la porte de Paris. Pour documenter l’aspect de la ville au XVIIIe siècle, il faut examiner le plan-relief construit entre 1740 et 1743, réparé en 1774, saisi par les Prussiens en 1815 et restauré en 1948. Celui-ci est actuellement conservé au musée des Beaux-Arts de Lille.

    source : http://www.sites-vauban.org/Lille


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  • Luxembourg (1777-1950 ca.)(wikipedia & carte postale)

    Dans le cadre de la politique des Réunions du roi Louis XIV, Luxembourg est revendiquée par la Couronne de France. Les armées françaises mettent le siège devant la ville en décembre 1683. À partir du 28 avril, Vauban dirige les assauts sous les ordres du maréchal de Créquy et la ville tombe le 4 juin 1684.
    Rendu au roi d'Espagne par le traité de Ryswick (1697) le duché passe sous administration autrichienne (Habsbourg d'Autriche) après la guerre de Succession d'Espagne (1714), puis est occupé et annexé par la France révolutionnaire en 1794/1815. La forteresse de Luxembourg, épuisée et affamée, ne se rend qu'après un long siège.

    source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Luxembourg_(ville)

    La forteresse de Luxembourg fait référence aux anciennes fortifications de la ville de Luxembourg, la capitale du Grand-Duché de Luxembourg, qui furent pour la plupart démantelées en 1867. La forteresse était d'une grande importance stratégique pour le contrôle de la rive gauche du Rhin, la région historique des Pays-Bas et la zone frontalière entre la France et l'Allemagne.

    Le Luxembourg était fier de l'épithète historique flatteuse de « Gibraltar du Nord » en raison de son invincibilité présumée.

    La grande importance de la ville pour la frontière entre le Second Empire et la Confédération germanique conduisit à la crise luxembourgeoise de 1866, qui aboutit presque à une guerre entre la France et le Royaume de Prusse sur la possession de la principale forteresse occidentale de la Confédération. Le traité de Londres de 1867 ordonne la démolition de la forteresse luxembourgeoise et à la neutralité perpétuelle du Luxembourg, signalant la fin de l'utilisation de la ville comme site militaire. Depuis lors, les restes des fortifications sont devenus une attraction touristique majeure pour la ville. En 1994, la forteresse demeure et les vieux quartiers de la ville sont inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco.

    source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Forteresse_de_Luxembourg


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  • Maastricht (1777-1944)(wikipedia & dotkadata)

    voir la fiche sur l'hôtel de ville le perron de Maastricht

    Maastricht s'est développée à partir d'une colonie romaine en un centre religieux, puis en une ville de garnison et enfin en une ville pré-industrielle.
    Elle fait partie du réseau des plus anciennes villes d'Europe.
    La ville est connue pour être une cité d'histoire, de culture, de folklore local et de traditions, mais surtout pour être le lieu de signature du traité de Maastricht, lieu de naissance de l'Union européenne, de la citoyenneté de l'Union européenne, de la libre circulation des biens et des personnes, et de la monnaie unique : l'euro.

    En 1673, la ville est prise par Vauban sur l'ordre de Louis XIV. Lors de ce siège mourut d'Artagnan, tué d'une balle de mousquet reçue dans la gorge, le 25 juin16. La ville reste sous domination française jusqu'en 167817.
    Au début du XVIIIe siècle est érigé autour de la ville une fortification type Vauban. L'enceinte du Moyen-âge est conservée comme dernière ligne de résistance, mais en avant se développa un système d'ouvrages avancés, "de telle étendue et diversité qu'on ne trouve nulle part ailleurs autour d'une ville néerlandaise".

    source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Maastricht


    Un site est consacré aux fortifications : www.maastrichtvestingstad.nl/fr/


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