• Maubeuge (1850-1950)(remonterletemps.ign.fr)

    Vauban à Maubeuge
    Alors que la ville est intégrée à la première ligne du Pré Carré, Louis XIV visite Maubeuge et confie la réalisation des fortifications à Vauban. Celui-ci démantèle l’enceinte médiévale, dont il ne conserve que deux portes : au sud, la porte d’Avesnes, au nord, la porte de Mons.
    Le chantier commence en 1679 et s’achève en 1685.
    À l’intérieur du corps de place, des casernes de cavalerie et d’infanterie sont bâties dans la basse ville située le long de la rive droite de la Sambre et dans les terrains restés vides à l’est. Un arsenal et trois magasins à poudre édifiés contre les remparts complètent l’équipement. Les remparts ont été bâtis en pierres avec parapets de briques. Un ouvrage à cornes, à l’est et à l’extérieur de l’enceinte, formé de deux demi-bastions, complète le système de défense mis en place.

    État actuel
    Maubeuge a été détruite à 90 % en 1940. André Lurçat dirige sa reconstruction en 1945 et décide de maintenir l’essentiel de la fortification et d’élargir le centre à l’extérieur de l’enceinte. Les remparts deviennent un espace vert au cœur de la cité. Des quatre portes, seule la porte de Mons a conservé intacts son complexe défensif et le corps de garde de sa demi-lune. L’arsenal a été préservé. Deux bassins défensifs ont été conservés sur le front sud-est et transformés en étangs de pêche. Les remparts de la ville basse sur la rive droite de la Sambre et les autres constructions militaires qui les bordaient ont été démolis dans la première moitié du XXe siècle. L’ensemble des fortifications qui ont été conservées est classé au titre des Monuments historiques depuis le 21 octobre 1947.

    source : http://www.sites-vauban.org/Maubeuge


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  • Menin (1777-1971)(geopunt.be)

    voir la fiche sur le beffroi de Menin

    L'enceinte de Menin est un ancien ensemble de fortifications qui protégeait la ville de Menin entre le XVIe siècle et le XXe siècle.

    En 1668, Menin devient une ville française par le traité d'Aix-la-Chapelle qui met fin à la guerre de dévolution.
    Louis XIV charge alors Sébastien Le Prestre de Vauban en 1679 de travailler aux fortifications de la ville. Celui-ci conçoit une nouvelle enceinte en gardant l'emplacement des anciennes portes sauf celle de Lille avec deux fronts : une enceinte régulière sur le front nord typique du premier système de Vauban à trois bastions, un demi-bastion et un ouvrage à cornes tandis que le front sud à cheval sur la Lys et une zone humide présente un tracé plus irrégulier. Les travaux vont se dérouler de 1679 jusqu'en 1689.
    À la suite du siège de Menin en 1744 et la reprise de la ville par les français, Louis XV ordonne la démolition de l'enceinte et la vente de ses matériaux. Les remparts et casemates sont démolis et les fossés comblés mais les fondations sont préservées.
    En 1814, Menin ainsi que les territoires de l'actuelle Belgique sont incorporés aux Pays-Bas, ceux-ci décident de reconstruire les fortifications dont les fondations sont encore présentes.

    Une partie des remparts de l'époque néerlandaise existent encore dont :
    - une partie des bastions de Bruges et de Courtrai ainsi que la porte d'entrée des eaux du Geluwebeek au sein du parc Ter Walle ;
    - la casemate qui flanquait l'entrée de la Lys dans l'enceinte (sur l'actuelle Oude Leielaan (« avenue de l'ancienne Lys »)).

    source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Enceinte_de_Menin


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  • Mons (1777-1971)(geoportail.wallonie.be)

    voir la fiche sur le beffroi de Mons

    L'enceinte de Mons est un ancien ensemble de fortifications qui protégeait la ville de Mons.
    Du 15 mars au 10 avril 1691, lors de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, la ville est à nouveau assiégée par les troupes du maréchal de Luxembourg, en présence de Louis XIV, Vauban dirigeant les travaux de siège. La ville tombe et Louis XIV nomme gouverneur Nicolas de La Brousse, comte de Verteillac. Vauban est chargé d'améliorer le système défensif de la ville. En 1697, à la suite du traité de Ryswick, Mons est restituée à la couronne d'Espagne.
    Au début du XIXe siècle, une nouvelle enceinte est construite sous le régime hollandais.
    La ville perd sa fonction de ville forte dès l'indépendance de la Belgique en 1830. Dès 1841, une liaison de chemin de fer est réalisée entre Mons et Bruxelles. Le démantèlement des fortifications a lieu entre 1861 et 1864, sous le maïorat de Désiré Dethuin, tandis que son successeur, François Dolez, donne à Mons son aspect actuel en faisant construire deux ceintures : le boulevard intérieur sur le site de la fortification dite « urbaine » et le grand boulevard sur les fondations du mur néerlandais. Même sans ces protections devenues inutiles face aux canons, Mons reste une ville de garnison jusqu'en 1914.

    Le parc du Waux-Hall fut aménagé au XIXe siècle (1862-1864) à l'initiative de la Société du Waux-Hall créée à cet effet par des membres de la bourgeoisie. Il s'agit donc à l'origine d'un parc privé. Il est situé à l'emplacement du fort dit des Hollandais qui formait un ouvrage avancé de la dernière fortification (1815-1864). Des restes du fort subsistent encore sous le pavillon actuel.

    Les casemates et la boulangerie militaire sont les restes des fortifications datant du royaume des Pays-Bas (1814-1830). La loi votant le démantèlement des fortifications date de 18611. Elles sont situées à proximité de la place Nervienne. Le toit de l'ancienne boulangerie a été transformé en un jardin public et ludique destiné aux enfants, tandis que les casemates accueillent le musée de la Route.

    La Tour valenciennoise est la dernière trace existante de l'enceinte médiévale qui entourait la ville. Cette construction défensive en moellons de grès de Bray, qui a perdu environ un tiers de sa taille originale, fut érigée aux environs de 1358. Ses murs percés de meurtrières ont une épaisseur allant jusqu'à 4 mètres.
    La tour a abrité une installation sonore dans le cadre du festival d'art audio-visuel contemporain Citysonics lors de sa réouverture124. Un projet d'installation d'une terrasse accessible au public en son sommet a été finalisé en 2009.

    source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mons


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  • Montreuil (1850-1950)(remonterletemps.ign.fr)

    Les interventions d’Errard de Bar-le-Duc et de Vauban
    Errard de Bar-le-Duc travaille sur les fortifications de Montreuil au début du XVIIe siècle. Le château médiéval est démoli pour faire place à une citadelle en pentagone irrégulier, dotée de cinq bastions et d’une demi-lune sur son unique front urbain.
    Vers 1675, Louis XIV confie à Vauban le perfectionnement de cette place. Il édifie un chemin-couvert autour des fossés. Montreuil n’est alors qu’une place arrière du Pré Carré.

    État actuel
    Les remparts et la citadelle de Montreuil-sur-Mer existent toujours. Ils sont classés au titre des Monument historiques en 1913 et 1926 et sont aujourd’hui accessibles au public. La citadelle abrite le musée Roger-Rodière qui retrace l’histoire de la ville de Montreuil-sur-Mer.

    source : http://www.sites-vauban.org/Montreuil-sur-Mer


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  • Namur (1777-1971)(geoportail.wallonie.be)

    voir la fiche sur le beffroi de Namur

    La citadelle de Namur, en Belgique, est une ancienne place forte dominant la ville et le confluent. Il s'agit d'une des plus grandes citadelles d'Europe et son vaste réseau de souterrains lui valut d'être surnommée "La termitière de l'Europe" par Napoléon Ier. Des vestiges du château comtal aux bastions et terrasses à canons plus récents, elle témoigne de plus de mille ans d'histoire.
    Celle-ci est classée au Patrimoine immobilier exceptionnel de la Région wallonne. Elle est composée de nombreux quartiers résidentiels (arrière du château), d'un cœur historique (les trois strates : fortifications et château) et d'une longue forêt.

    Convoitée par tous pour sa situation stratégique, prise et reprise, la ville fera successivement partie du Saint-Empire et la restera sous la domination des comtes de Namur, puis sous celle de leurs successeurs les Habsbourg d'Espagne puis d'Autriche, ensuite sous la république et l'empire français et le Royaume uni des Pays-Bas. Sa citadelle, marquée des sceaux de Vauban et Coehoorn, devient une des plus vastes d’Europe. Elle se doublera d’une ceinture de neuf forts autour de la ville, qui compte environ 20 000 habitants au début du XIXe siècle.

    Après l’indépendance de la Belgique, les forces armées vont rester sur ce site, qui ne sera partiellement démilitarisé qu’à partir de 1891 par Léopold II. De grands travaux d’aménagement de la citadelle sont alors entamés. En 1975, le Ministre de la Défense rend à la ville les clés de la citadelle et en 1977, les paracommandos quittent les derniers bastions.

    source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Citadelle_de_Namur


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