• Tournai (1777-1971)(geopunt.be)

    voir la fiche sur le beffroi de Tournai

    L'enceinte de Tournai est un ancien ensemble de fortifications qui protégeait la ville de Tournai entre le Moyen Âge et le XXe siècle. Situé au nœud de voies romaines le bourg de Tournai connaît dès le Ier siècle un rapide essor économique. Cette prospérité attirant les convoitises de peuples et armées étrangères la ville s'est entourée d'une enceinte fortifiée. Des vestiges sont encore visibles.
    Un mois seulement après la conquête de la ville espagnole, Louis XIV ordonne la construction d’une citadelle. Son emplacement est fixé sur le point culminant de la ville. À l’aide de la main d’œuvre locale, la construction débute le 7 août 1667. Trente mille travailleurs et soldats sont réquisitionnés pour accélérer la construction. Ils sont éparpillés sur un chantier de 400 à 1 900 hectares jusque l’été 1671.
    Le directeur des travaux, Jean de Mesgriny, assigne ensuite à 120 sapeurs la tâche de mettre en place une multitude de galeries de mines et contre-mines ainsi que divers obstacles à la progression de l’ennemi.
    Lors de l'arrivée du chemin de fer en 1842, une ouverture fut pratiquée pour le passage des trains ; la gare se situait alors sur le quai de l'Arsenal.
    Le démantèlement des remparts est entamé à partir de 1863.

    Vestiges
    Bien que démantelées à partir de 1863, les fortifications tournaisiennes ont laissé de nombreux témoignages de leur existence dans la cité de l’Escaut. Les boulevards actuels correspondent au tracé la seconde enceinte communale. De la première enceinte, sont encore visibles la tour (dite) « des Rédemptoristes », la tour du Cygne, le fort rouge qui doit son nom à la couleur de son toit, la tour Saint-Georges, la tour de la Loucherie et la tour du Séminaire. De la seconde enceinte existent toujours le pont des Trous, les tours Marvis et Saint-Jean, la porte de Marvis et le rempart de Choiseul.

    source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Enceinte_de_Tournai

    Les fortifications de Tournai comportent :
        l'enceinte et ses portes ;
        le pont des Trous (dont les arches ont été démolies pour permettre un projet de mise à gabarit (1.350 tonnes) de l’Escaut) ;
        le château dont il ne reste que la tour Henri VIII (Grosse tour) dans le parc Henri VIII ;
        la citadelle (démantelée en 1859).


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  • Valenciennes (1850-1950)(remonterletemps.ign.fr)

    voir la fiche sur le beffroi de Valenciennes

    Prise par les Français en mars 1677, siège auquel participe Vauban, Valenciennes est intégrée dès l’année suivante dans la première ligne du Pré Carré. Dès 1677, Vauban y construit une citadelle qui subsiste deux siècles. Cette citadelle est de forme irrégulière.

    Etat actuel
    La place forte de Valenciennes a été démantelée entre 1889 et 1893. Des boulevards et des quartiers bourgeois remplacent les remparts et la citadelle. Il ne subsiste qu’une tour médiévale, la tour de Dodenne et une écluse de chasse, le long du canal de l’Escaut.
    Valenciennes présente un intérêt moyen dans l’œuvre de Vauban. Elle illustre comment l’ingénieur modernise une place ancienne déjà fortifiée en partie, et comment ses successeurs ont achevé cette modernisation.

    source : http://www.sites-vauban.org/Valenciennes


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  • Ypres (1777-1971)(geopunt.be)

    voir la fiche sur le beffroi d'Ypres

    Intégrée par Vauban dans la première ligne du pré carré, Ieper est remanié en deux phases de chantier. La première phase se déroule entre 1678 et 1684.
    Durant  la  seconde phase  de  chantiers,  qui  débute  en  1684,  les  modifications  portent  sur  le  corps  de  place.

    État actuel
    De  l’œuvre  de  Vauban  à  Ieper,  il  ne  reste  rien  de  visible.  Les  fortifications  d’Ieper ont  été  partiellement démantelées après 1855 pour faire place à des boulevards et une gare ferroviaire. Les parties est, sud-est et  sud-ouest  sont  préservées  et  intégrées  dans  un  parc  urbain  avec  leurs  douves.  Les  murailles  ont  été restaurées durant l’Entre-Deux-Guerres. Le canal de l’Yperlée n’est plus navigable et ne sert que de lieu de promenade. Les bunkers de la Première Guerre mondiale ont été restaurés, de même que la ville a étéentièrement  reconstruite.  Le  plan-relief  au  1/600e  de  1698-1702,  restauré  en  1789  et  1949,  est aujourd’hui  exposé  au  Musée  des  Beaux-Arts  de  Lille.  Une  copie  a  été  réalisée  en  1996.  Le  plan  relief original a servi de source aux planificateurs de la reconstruction de la ville après 1918, complété par de nombreux autres documents et sources de toutes natures.

    source : file:///C:/Users/GCHAPH~1/AppData/Local/Temp/Ieper.pdf


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