Bierset - poteau indicateur de distances (phot. Comhaire-kikirpa)

A Bierset, commune de Grâce-Hollogne, se trouve une borne datant de 1741 à 1760, dite Perron, dans la rue Joseph Wauters. Inscrit comme bien classé à la date du 30/06/53.
A Bierset, commune de Grâce-Hollogne, se trouve une borne datant de 1741 à 1760, dite Perron, dans la rue Joseph Wauters. Inscrit comme bien classé à la date du 30/06/53.
Le Perron de Chokier date du XVIIIe siècle. Ce n'est pas à proprement parler un perron, puisque qu'il commémore depuis le 16 juillet 1850 Hyppolite Guillery (le monument est connu comme la Pierre de Guillery, 1793-1849), l'ingénieur qui travailla à l'aménagement du cours de la Meuse pour éviter les crues. Il proposa une passe navigable artificielle de chenal d'essai de 2 km à Chokier.
Cette colonne a cependant tout l'allure d'un perron.
source : http://culturebase.org/home/depouhon/FILES/25celebrites/Guillery.html
Le perron de Munsterbilzen se trouve maintenant sur un rond-point, près de l'ancienne école des filles, au bout de la Perronstraat/Rue du Perron.
Munsterbilzen, qui doit son nom à l'abbaye impériale datant des Mérovingien qui subsista jusqu'à la Révolution française, est maintenant un section de la ville de Bilzen/Bilsen depuis la fusion des communes de 1977.
1366 voit l'érection du perron de Bilsen, qui est élevée au rang de ville par le comte de Looz. Il disparaît un temps jusqu'en 1768. Il est détruit lors de la Révolution française en 1798. Une borne-fontaine se trouvait sur la Place. Elle disparaît dans les années 50-60. On replace le perron en 1968, d'abord comme monument des victimes de guerre dans la Demerlaan/Avenue Demer, puis devant l'Hôtel de Ville en avril 2006 (la mairie date de 1685 par Lambert Derick dans le style mosan).
Châtelet était une des 23 Bonnes Villes de la principauté de Liège. La Place du Perron et les armoiries rappellent l'existance de celui-ci.
Chef lieu de Canton, arrondissement de Charleroi, province du Hainaut, la Ville de Châtelet est une des rares villes à posséder des armoiries (arrêté royal du 6 septembre 1858) confirmées après la fusion des communes par la description publiée au Moniteur belge du 11 avril 1974 : « de geules à un perron surmonté d’une croix, le tout d’or, au chef du même, chargé d’une aigle issante de sable ».
source : http://www.chatelet-poterie.be/pages_html/potiersdhier_histoire_chatelet.htm
Maastricht possède également un perron (perroen), bien qu'elle n'appartint jamais aux Bonnes Villes de la Principauté de Liège.
Le Perroen liégeois, sur la place Vrijthof (où se déroulaient les exécutions et les buchers), est du 13ème siècle. Il a été fréquemment détruit et reconstruit, notamment lors de la Révolution française en 1795, car considéré comme un symbôle de l'ancien régime.
Le sculpteur Jean Sondeyker a conçu et élaboré le perron actuel, dévoilé le 7 Juillet 1955.
Le Eet-Café De Perroen, sur la même place est un des meilleurs de Maastricht.
L'Hôtel de Ville, comme beaucoup de ceux aux Pays-Bas possède un carillon dans sa tour, mais ce ne sont pas traditionnellement des beffrois, ne faisant plus partie de l'aire culturelle historique.
source : http://www.mestreechtersteerke.nl/pagdeperroen.htm
http://nl.wikipedia.org/wiki/Vrijthof_%28Maastricht%29
Maastricht - Pieter Boudewyn Van Der Aa, La galerie agréable du monde, 1729 (gallica)
Maastricht, Elévation du devant de la nouvelle Maison de Ville - Pieter Boudewyn Van Der Aa, La galerie agréable du monde, 1729 (gallica)
A Xhendelesse, commune de Herve, se trouve une ancienne borne frontière, dénommée la "Belle Pierre", sur l'aqueduc recouvrant le ruisseau cadastré sous le nom "ruisseau du Pont Clory" (Officiellement Soumagne).
La "Belle Pierre" (1787) est le témoin du pont Cloris qui franchissait le petit ruisseau et qui marquait la limite entre la Principauté de Liège et le Duché de Limbourg. Monument classé le 25 janvier 1935.
source : http://www.cdh-herve.be/cdh_patrimoine_herve.html
Le perron de Tongres était situé, jusqu’en 1866, à l’endroit où l’on peut voir actuellement, face à la cathédrale, la statue d’Ambiorix, ce roi des Eburons dont César fait largement mention dans sa «Guerre des Gaules». Le perron de Tongres a été supprimé et reconstruit par le concours des commerçants de l'esplanade et de la place en avril 1985. Il se trouve actuellement au croisement de la Plein et de la Putstraat.
source : http://valknut-belgium.blogspot.com/
Ce n'est qu'au XIVe siècle que nous apprenons qu'au milieu de la Grand’Place se trouvait un perron. C'était une colonne en pierre posée sur trois marches et que surmontait une pomme de pin rehaussée d'une croix. Le perron se rencontrait sur la place publique de toutes les villes soumises à la juridiction des princes-évêques de Liége. Il était le symbole de cette juridiction et peut-être aussi des franchises accordées par les princes-évêques à leurs bonnes villes. C'est au pied de ce monument qu'on publiait les édits de l'autorité supérieure et les recès du magistrat. On y citait les débiteurs et on y exécutait les criminels.
En 1467, Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, après avoir saccagé notre ville, lui enleva son perron avec ses franchises. Il fut transporté à Bruges d'où il ne revint qu'en 1478. En 1677, lors de l'incendie général de la ville, il fut abattu par les français et on n'en éleva un nouveau qu'en 1753. Cette fois il fut hissé sur une pompe qu'on venait de construire au milieu de la place. Cette pompe reconstruite en 1813 d'une façon plus monumentale fit place en 1866 à la statue d'Ambiorix et avec elle le perron disparut pour toujours.
Derrière le perron, au coin de la rue de la Croix (Kruisstraat) se trouvait avant 1298 une maison appelée de Munt dans laquelle on frappait monnaie. Vers cette époque cet atelier monétaire fut transporté dans la rue qui reçut depuis lors le nom de Muntstraat et l’ancienne Munt fut changée en maison communale et en halle aux viandes.
Cette maison communale fut démolie en 1519 et reconstruite en 1520. On la restaura encore en 1559 et elle brûla complètement dans le grand incendie de 1677. Rebâtie depuis lors elle devint une maison particulière ; elle est occupée aujourd'hui par Mme Ve Vanderijdt.
L'hôtel de ville actuel date de 1732 et fut élevé au milieu de la place qui s'appelait alors koren-vlas-en kemptmerkt.
L’établissement de l’hôtel de Ville eut pour conséquence que nous avons aujourd'hui trois places au lieu d'une : le marché au lin, le marché aux grains et le marché au beurre.
source : www.oudheidkundiggenootschaptongeren.be/imagesenknoppen/RUE%2520DE%2520TONGRES.doc
Le marquisat de Franchimont était une seigneurerie faisant la frontière orientale de la principauté de Liège. Elle était constituée des bans de Theux, Spa, Sart, Jalhay et plus tard, Verviers. Les princes-évêques de Liège prirent le titre de marquis de Franchimont au début du XVIe siècle.
Le siège du marquisat était le château de Franchimont.
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Marquisat_de_Franchimont
Durant tout le XIVe siècle, les Franchimontois se dévouèrent à la défense des libertés publiques de la principauté de Liège. Par reconnaissance, ils furent exemptés de tout impôt. Le prince-évêque accorda donc les droits de bourgeoisie et immatricula le bourg de Theux aux bonnes villes du pays. Pour sceller cette union, les magistrats de Liège allèrent en 1457 ériger un Perron au chef-lieu de chaque ban. Il est devenu le symbole des libertés communales. La croix représente l’autorité religieuse et la colonne (ou pierre de justice) le pouvoir civil, tandis que la pomme de pin, entre la croix et la colonne reste une énigme ; ce serait un symbole païen évoquant la fertilité et la prospérité. En 1468, le jeune perron fut démoli par Charles le Téméraire qui voulait se venger des 600 Franchimontois. Dix ans plus tard, il serait réédifié, dans les styles gothique : du haut de ses marches seront proclamés les édits et délits commis dans le chef-ban. Trois cent ans plus tard, abîmé par les outrages du temps, il sera remplacé par un nouveau, celui-là qui trône toujours sur la place et qui est maintenant classé.
source : http://www.theux.be/jahia/Jahia/lang/fr/pid/38201
complément : http://www.sitheux.be/Le-Perron-de-Theux
Face à l'entrée de l'Hôtel de Ville se dresse le Perron de Spa emblème des franchises communales accordées à la Ville par le Prince Evêque de Liège, en 1594.
La structure de l'emblème communal se compose d'un piédestal pyramidal de cinq marches sur lequel deux pierres plates taillées soutiennent la colonne au pied carré et au fût formé de deux parties d'égale longueur séparées par un anneau circulaire.
La supérieure semblant être ronde et l'inférieure à pans coupés.
Quatre arcs-boutants en fer soutiennent l'obélisque. Une sphère sommée d'une croix fleuronnée ou trèflée couronne l'édifice. En comparaison de la taille des personnages, la hauteur du perron pourrait osciller entre cinq et six mètres.
source : http://www.sparealites.com/pa029201.html