Belvédère (un)
n.m.
Étymologie : de l'italien belvedere, composé de l'adjectif bel « beau » et du verbe vedere « voir ».
Galerie au sommet d'un édifice servant au guetteur pour effectuer sa ronde.
n.m.
Étymologie : de l'italien belvedere, composé de l'adjectif bel « beau » et du verbe vedere « voir ».
Galerie au sommet d'un édifice servant au guetteur pour effectuer sa ronde.
[jéan], [jéante]
n.m. et n. f.
En Belgique, et dans le Nord de la France, principalement, personnage folklorique inspiré de Goliath.
Ils ont une armature d'osier et sont déplacés sur roulettes ou sur porteurs.
Sortis à l'origine lors de processions religieuses, on les sort aujourd'hui lors des carnavals.
Ils représentent une région, une ville ou un quartier. Le carillon joue le Reuzelide (chant du géant), à Bergues. Celui d'Hazebrouck est un Roland.
En néerlandais : Reus
Voir la page qui les concerne.
[banklok]
n.f.
Cloche à ban, puis blanque cloque (cloche blanche), appele-ékevins à Amiens.
Cloche communale servant à appeler les magistrats de la ville pour les réunions, ainsi que de rassembler les habitants de la ville lors des déclarations à la bretèche concernant les bans (ordonnances, proclamations).
cf. Cloche (une), Ban (un)
[kãpanil]
n.m.
Étymologie : emprunt à l'italien campanile « clocher » attesté au sens de tour servant de clocher depuis le XIVe siècle et dès 978 dans le latin médiévale campanile. Campanile est dérivé de campana « cloche » (v. campane).
1. Clocher ou beffroi, constituant une tour isolés, contenant cloches et horloge, souvent dans le Sud de la France et en Italie.
2. Petit clocher, couvent en charpente, au sommet d'un bâtiment.
[our]
n.m.
Étymologie : de l'ancien bas francique *hurd « claie », cf. le moyen néerlandais horde, hurde, moyen bas allemand hort, hurt, ancien haut allemand hurd, moyen haut allemand hurt. Allemand Hurde, Hürde et Horde, du néerlandais horde, et anglais hurdle.
Galerie en encorbellement au sommet des premiers beffrois en bois (Gand, Bruges...).
cf. Belvédère
Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle (source : wikipedia)
n.m.
Étymologie : de guetter, de l'ancien bas francique *wahtôn « surveiller » (cf. ancien haut allemand wahten « faire le guet », moyen néerlandais wachten « surveiller »), dérivés de *wahta (v. guette).
Homme chargé de la surveillance des abords de la ville pour prévenir des incendies, attaques, troupes armées s'approchant, cortèges princiers arrivant. Il a à sa disposition une trompe pour alerter les habitants et est chargé de crier les heures par une formule particulière comme, à Bergues : "il est X heures, priez pour les trépassés", ou à Cambrai jusqu'en 1936 : "Cambrésiens, dormez en paix, le Gallus veille".
Le guetteur devait se confesser et communier avant de prendre la garde.
A Armentières, la girouette était la fée mélusine, la patronne des guetteurs.
En néerlandais : Torenwachter ou Wachter
n.m.
Étymologie : dérivé de pierre avec suffixe -on comme dans l'expression «pierre de justice» (cf. Roger Grand Pierres de justice et de publication, 1947).
Colonne représentant le pouvoir communal, souvent dans les villes sous l'égide d'un évêque qui convenait de donner des privilèges à la commune.
En néerlandais : Perron ou Perroen ou Pruin
Un beffroi du travail est une cheminée d'usine.
Origine
Les cheminées sont des repères, des symboles identitaires et signalent des lieux d'histoire industrielle, évoquent la production, l'ingéniosité humaine mais évoquent aussi la douleur et la mort présentes au travail.
Une association roubaisienne Le Non-lieu et le conseil Général du Nord veulent honorer les vestiges de l'histoire industrielle de la région où des cheminées d'usine en briques sont présentes dans les usines telles les beffrois dans la Cité, cette richesse reconnue du patrimoine de la région du Nord-Pas-de-Calais.
Un tiers des cheminées de briques ont disparu en 30 ans, suite à la désindustrialisation de la région. Une phase de destruction des cheminées d'usine du début XXe siècle a eu cours, identique à la phase de destruction des chevalets de mines.
Le conseil général du Nord a lancé un recensement de ces beffrois du travail, dont 28 subsistent dans le Dunkerquois, 21 dans le Valenciennois et l'Avesnois. Fin 2008 marquera la fin de ce recensement. L'inventaire est confié à l'association Proscitec-Patrimoines et Mémoires des Métiers qui réalise la partie technique du projet sur le terrain.
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Beffroi_du_Travail
En néerlandais : Beforten van de Arbeid
cf. : http://lesailesdelamour.over-blog.com/categorie-11127657.html pour l'image
et http://interdits.net/interdits/index.php?option=com_content&task=view&id=246&Itemid=65 pour le programme
On peut élargir ce genre de beffroi par le beffroi de la Brasserie Motte-Cordonnier.
n.f.
Pièce de métal (bronze généralement) en forme de tasse retourné, dont on tire un son différent selon sa grosseur.
Frappé de l'intérieur (par un battant) ou par l'extérieur par un marteau.
Elles sonnent le lever, le couvre-feu, les heures de travail, les fêtes, les réunions, les incendies, l'appel aux armes, etc.
Le "droit de cloche" était décidé par le Seigneur et donnait à la ville (et ses échevins) la représentation de leur liberté en matière de juridiction.
Elle reçoit différent nom selon sa fonction : la braillarde, le Vigneron, le Timbre, Joyeuse, Triomphe, cloque du sang, etc.
A Douai, le nombre de coup renseignait la direction du sinistre.
cf. Bancloque (une)
[échevin]
n.m.
Étymologie : skapene ou skafene (dans les actes latins scabini, scabinei), du franque, skapan ou skafan, "disposer, ordonner, juger" (apparenté à l'allemande schaffen, "faire, réussir, créer, travailler").
Corps constitué par Charlemagne qui voulait modeler les institutions judiciaires. Choisis par le comte du lieu, les commissaires impérieux ou missi-dominici et le peuple (le comte était jusque là le seul juge de la monarchie franque). Il Remplaçat les anciens magistrats de la curie.
Le premier échevin est le mayeur, le second porte parfois le titre de cottereau.
Toute les transactions immobilières relatives à des biens situées dans la cité doivent être enregistrées devant eux, pour être valable. Ils sont assistés d'un greffier qui retranscrit les actes et classe les archives et de jurées et voir-jurés qui représentent les marchands et s'occupent des finances. Ils désignent le rewart, gardien de la cité. Les Huit-hommes, les comtes de la Hanse, les paiseurs ou pacificateurs, les gard'orphènes, le mayeur de la draperie ont différentes missions dans l'administration de la ville.
Choisis dans la patriciat (vivant de leurs rentes), qui paie le "droit de bourgeoisie" (impôt payé au seigneur).
Selon les temps et les lieux, leurs fonctions sont annuelles, permanentes ou à vie. Leur mode de nomination varie de même suivant les localités : là ils sont nommés directement par le prince ou par son bailli ; ailleurs ils sont désignés par des échevins sortant, auxquels on adjoint un petit nombre d'électeurs ; en d'autres endroits, ils sont élus avec le concours des curés des paroisses.
Pendant tout le cours de leur gestion, ils reçoivent les honneurs dus aux chefs de la cité ; leurs fonctions sont gratuites, mais quand ils sortent de la ville pour service public, il leur est dû une indemnité.
Le terme est encore utilisé en Belgique francophone : échevin de la propreté publique, échevin de l'Urbanisme, de l'Environnement, du Tourisme et du Cadre de Vie, échevin de l'Enseignement, de la Jeunesse et de la Petite Enfance, échevin des sports, etc.
En néerlandais : Schepen