édification par : la charte communale acquise en 1161 par le comte de Hainaut Baudouin IV dit le bâtisseur (1108 - 8 novembre 1171)
construit en :
1583 : le Magistrat décida d’édifier un Hôtel de ville avec beffroi
1700 : construction de l'Hôtel de Ville
1720 : construction du beffroi
1789 : destruction du beffroi et reconstruction
1918 : réfection de l'Hôtel de Ville, construction de l'escalier monumental
1940 : le 19 mai, la toiture du beffroi contenant l'horloge et le carillon s'écroula en flammes, propageant l'incendie à l'Hôtel de ville et aux maisons des environs : on reconstruit l'escalier quelques mètres plus loin donnant plus d'ampleur au vestibule. Le marbre est remplacé par le bois
architecte : inconnu
style : classique français
matières : briques et pierres blanches
hauteur : (129 marches / 5 étages)
lieu : Hôtel de ville - 33, rue du Maréchal Joffre - 59530 Le Quesnoy
renferme : actuellement les services communaux
visitable : oui
inscrit comme Monument Historique :
11 juillet 1942 : façades, couvertures et à l'intérieur, escalier d'honneur
19 avril 2006 : le beffroi
girouette : couronne et girouette
cloches : 48 cloches (de 1957) - 7 525 kg
carillon (mélodies) : à l’heure, "Pierrot Bimberlot" (air du folklore du Quesnoy)
Le tympan de l'Hôtel de Ville en pierre, datant de 1700, représente un écusson aux armes du Quesnoy, remplaçant les trois fleurs de lis d'origine. Autour sont représentés des drapeaux, des mortiers, des canons, des armes blanches. Deux boucliers portent l'un une tête de méduse qui pétrifie ceux qui osent porter les yeux sur elle - la place forte -, l'autre un hélianthe, fleur dont le nom vulgaire, "le soleil", évoque Louis XIV, le Roi-Soleil.
La salle des mariages abrite un Teko Teko maori, du sculpteur Néo-Zélandais Summerfield, grand blessé de la Deuxième Guerre mondiale. En bois exotique, la sculpture représente un guerrier maori. Elle fut offerte en 1972 par la Riffle Brigade qui a combattu au Quesnoy en 1918. Un monument commémoratif de la reprise de Quesnoy par les Néo-Zélandais, sculpté par Félix Desruelles, orne le Jardin du Souvenir et chaque année des manifestations franco-néo-zélandaises rappellent la libération du 4 novembre 1918.