1179 : première mention du magistrat : 1 maire (Nicolas) et 7 échevins constitue la "Haute Cour"
XIVe s.: beffroi dans la tour de la collégiale Saint-Pierre-au-Château
1388 : on renforce les tour de l'enceinte, le tour Saint-Jacques est édifié sur pilotis sur les plans de Godefroy de Baufioule ; plus haute tour (32m) de la 3e enceinte de Namur constituée également de la Tour Marie Spilar et de la Tour de la Monnaie et proche de l'Hôtel de Ville. C'est une "porte de rivages" (elle ni sur la Sambre, ni sur la Meuse)
1403 : le Comte permet l'élection de 2 élus : un bourgeois et un marchand renouvelé annuellement à la Saint André (le 30 novembre)
1550 env.: on supprime 2 étages (elle perd 12m et ses créneaux), mais elle est déjà aménagée pour recevoir la cloche annonçant la fermeture et l'ouverture des portes de l'enceinte urbaine (prend le nom de cloche-porte)
1733 : restauration comme le disent les ancres S(enatus) P(opulus) Q(ue) N(amurcensis)/R(estauraverunt)/1733.
1746 : devient beffroi à la place de la tour de la collégiale Saint-Pierre-au-Château, détruite lors du siège de la ville par les Français. Elle est restaurée et coiffée d'une toiture octogonale avec une cloche et une flèche bulbeuse. Elle abrite les chartes et archives de la ville.
1764 : cloche-porte sonne pour le début des combats des échasseurs donné au Carnaval les 4 et 6 mars 1764, après son interruption de 10 années
anecdote : trace au sud d'une porte d'accès vers les courtines disparues, aujourd'hui transformée en fenêtre.
mur de 3m 80 d'épaisseur au rez-de-chaussée, l'escalier est enserré dans cette épaisseur de muraille, du côté que ne pouvaient atteindre les béliers et catapultes d'un assiégeant.