architectes : Hendrik van Pede et le tailleur de pierres Willem de Ronde
style : gothique tardif brabaçon
matières : briques, grès de Balegem, pierre de calcaire de Tournai, pierres d'Avesnes
hauteur : une petite cinquantaine de mètres (? marches / 6 étages)
lieu : Markt 1 - 9700 Oudenarde (Oost Vlaanderen)
renferme : office du tourisme
dans l'Hôtel de ville : rez-de-chaussée probablement espace de rangement, premier étage pour le conseil municipal avec salle du peuple (Volkszaal) servait aux réceptions solennelles, aux fêtes et aux divertissements ; la salle des échevins (Schepenzaal) était la pièce la plus importante, où on célèbre aujourd’hui des mariages et des jubilés
dans les halles au drap : MOU Museum [http://www.mou-oudenaarde.be/index-F.html](tapisserie et argenterie qui ont fait la renommée de la ville) et musée d'histoire de la ville et de l'Escaut, ainsi que de la Bataille d'Audenarde lors de la guerre de Succession d'Espagne (11 juillet 1708)
visitable : Été (mars – septembre)
Lun-Ven : 9h00-17h30
Sam, Dim et jours fériés : 10h00-17h30 Hiver (octobre – février)
Lun-Ven : 9h00-17h00
Sam, Dim : 14h00-17h00 (fermé les jours fériés)
inscrit :
en 1999 sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO
18.02.1944 à la Commission royale des monuments et sites de Belgique
girouette : statue de Petit Jean le Guerrier (Hanske t'Krijgerke), guerrier porte-drapeau espagnol au-dessus de la couronne impériale de Charles Quint, alors souverain
cloches : 34 cloches de 1759 jusqu'en 1894, date à laquelle le carillon est transféré dans la tour de l'Église Sainte-Walburge
anecdotes :
La légende raconte que le garde de la ville Hanske (représenté par la girouette) était à l'affût de l'arrivée de l'empereur Charles Quint. Mais il s'endormit et l'empereur se retrouva devant des portes fermées. Ce dernier aurait conseillé aux habitants d'Audenarde de lui acheter des lunettes. Ces lunettes sont toujours sur les armoiries de la ville aujourd'hui.
La ville est connue également pour son béguinage très bien préservé.
L'historien Edouard Van Cauwenberghe (Lettres sur l'histoire d'Audenarde) raconte que lors des fêtes du carnaval, les échevins de la ville appelèrent les habitants à détruire la maison communale déjà vétuste.
La statue de la vierge de la façade fut dégradée pendant la Révolution française qui voulait en faire une déesse de la liberté.