édification par : la charte communale acquise en 1245 par la comtesse de Flandre Marguerite de Constantinople
construit de :
déjà une halle en 1275 autorisée par Béatrice de Brabant
XIVe siècle : construction d'une halle en pierre, il en reste les fondations
1558-1560 : construction des annexes après l'installation de l'horloge
1620 : construction du campanile actuel, le précédent ayant été détruit suite à un incendie en 1545
1660 : construction de la galerie à colonnades
1874 : construction de l'Hôtel de Ville qui amena une adaptation de la configuration des halles, après avoir envisagé de détruire le tout, les habitants et la Commission Royale des Monuments intervinrent, une travée de l'aile ouest disparaît, on ajoute la tourelle d'escalier
1959 : restauration après la Deuxième Guerre mondiale
renferme : anciennement prison (geôle du diable) et tribunal, puis hôtel de ville de 1660 à 1874 / actuellement salle d'exposition dont le musée des têtes, au dernier étage (78 têtes de caricatures de personnalités d'après-guerre
visitable : sur demande à l'Office de Tourisme
inscrit :
le 20.02.1939 à la Commission royale des monuments et sites de Belgique
en 1999 sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO
girouette : drapeau avec armoiries
cloches : 36 cloches, 831 kg dont un bourdon de 105 kg
carillon (mélodies) : carillon manuel, à entendre chaque jeudi (jour du marché) de 11h à midi
légende / anecdote : une statue orne la place du marché, celle de Tanneken Sconyncx, femme qui fut torturée pour sorcellerie dans les halles (elle avait en fait refusé les avances de l'huissier de justice). Elle meurt le 2 juin 1603. Salomon Marcx, le chirurgien, déclara que le diable fut tué lors de la question
Carnaval :
une statue d'Olivier le Diable se trouve devant la halle
Fêtes Européennes annuelles le 1er week-end de juillet