• France - Aisne / Oise

  • Saint-Quentin

    • édification par la charte octroyée au début du XIIe s. par Héribert IV, comte de Vermandois
    • construit en :
      • entre 1331 et 1509 : longue phase de construction initiale de la Maison de la Paix (Hôtel de Ville)
      • 1570 : construction de l'église Saint-Jacques-le-Mineur
      • 1663 ou 1759 : construction d'un campanile octogonale pour abriter le carillon 
      • 1781 : reconstruction de la tour de l'église Saint-Jacques-le-Mineur servant de beffroi (acquise par la ville en 1805), l'église sert à la Révolution de halle aux grains puis en marché aux poissons (1842)
      • 1865 : construction sur la tour de l'Hôtel de Ville de la tourelle néogothique
      • 1882 : beffroi remanié et église transformée en Bourse du Commerce. L'Espace Saint-Jacques, rue de la Sellerie, abrite maintenant  le musée des Papillons et une galerie d'exposition temporaire. Il occupe l'emplacement de l'ancienne église Saint-Jacques.
      • 1926 : restauration de l'Hôtel de Ville après la destruction de la ville pendant la Grande Guerre, dans le style Art déco
      • 1927 : la nef de l'église Saint-Jacques (Bourse du Commerce) est démolie
      • 1936 : le beffroi menace de s’effondrer et doit être partiellement abattu. Seule la partie basse de la façade et les deux premiers niveaux du clocher qu’elle masque sont conservés
      • 1980 : la Chambre de Commerce s’installe boulevard Jean-Bouin. La Ville de Saint-Quentin investit alors les lieux : Office de Tourisme (1988-1997), musée des Papillons (1989-2015), Galerie d’Art (1996)… L’espace Saint-Jacques abrite les bureaux de la direction de la Culture et du Patrimoine.
    • architecte : Colard Noël, architecte originaire de Valenciennes (?), Marcel Royer et Louis Guindez pour l'intérieur (restauration après guerre)
    • style :  gothique flamboyant, imprégné de l'influence flamande
    • matières : grès à l'origine, béton armé, de brique et de fausse pierre de taille
    • hauteur : 40 m (pour le beffroi de la Bourse du Commerce) ; 5 niveaux pour la tour de l'Hôtel de Ville
    • lieu : 1 Place de l'Hôtel de Ville - 02100 Saint-Quentin
    • renferme : services administratifs communaux
    • visitable : non (extérieur dans un parcours audioguide Art Déco)
    • inscrit : en 1984 aux monuments historiques
    • girouette : drapeau français
    • cloches : carillon de 37 cloches (datant de 1924)
    • légende / anecdote :
      • Dans la tour en grès de la Maison de la Paix (jouant le rôle de tribunal et de maison de ville) dans laquelle la mairie conservait les archives communales ainsi que l'argent et les objets précieux dont elle avait la garde ou qu'elle consentait à recevoir en dépôt des particuliers (Archives anciennes de la ville de Saint-Quentin. II, 1328-1400).
      • On évoque la présence au XIIIe siècle dans la rue Saint-André n° 17 (cave ogivale du XIVe siècle) d'un beffroi reconstruit sous Philippe-le-Bel et détruit en 1803 qui servait de prison et de tour de guetteur avec loge, horloge publique et 3 cloches : bancloque, cloche aux jurés pour les convoquer aux assemblées de la commune et cloche aux ouvriers pour l'appel au travail et au repos (Archives anciennes de la ville de Saint-Quentin. II, 1328-1400).
      • Viollet-le-Duc serait l'auteur de la grande baie vitrée éclairant l'ancienne chapelle.
      • A l'instar de la tour de Pise, le beffroi de Saint-Quentin penchait dangereusement. Une étude fut demandée en vue de sa restauration ou de sa destruction. La différence entre les deux propositions était tellement importante (400 000F de l'époque) qu'en 1927, la décision fut prise. Le beffroi comme Carthage, sera détruit... (http://scaramouche.free.fr/beffroi.htm)
      • De chaque côté des oculus des pignons, des écussons représentent les emblèmes des familles nobles de Moÿ, de La Fons, de la ville de Saint-Quentin, du Vermandois, de la famille d'Y et de la famille Dorigny.
      • Comme à Arras, la structure moderne de l'hôtel de ville est faite de béton armé, de brique et de fausse pierre de taille.
    • Carnaval :
      • Fêtes du bouffon, chaque année une fête musicale et carnavalesque durant le week-end de la Pentecôte
      • La Plage de l'Hôtel de Ville : en 1996 (six ans avant Paris), Saint-Quentin a été la première ville en France à transformer chaque été son centre-ville en une véritable plage. De début juillet à la mi-août, la place de l’Hôtel-de-Ville se métamorphose en une plage de sable fin. 190 000 visiteurs ont été accueillis en 2016 sur la plage de l'Hôtel de Ville.

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  • Crécy-sur-Serre

    • édification par le seigneur de l'abbaye, l'abbé Saint-Jean de Laon en 1190 (charte calquée sur celle de Laon accordée par Philippe Auguste)
    • construit :
      • XIIe siècle : première mention, certainement un poste avancé du château (rasé en 1115) de Thomas de Marle, avoué de Crécy, de nombreuses galeries souterraines la reliaient à celui-ci
      • XIVe siècle : les Anglais rasent le bourg à plusieurs reprises en 1339, 1358 et 1373
      • 1576 : une pierre indique la date d'une restauration
      • 1638 : on autorise la construction de boutique avec un toit de tuiles sur chaque pan de la façade de la tour pour une rente annuelle de 8 livres
      • 1866 : la dernière boutique disparaît du pourtour de la tour
      • 1914-18 : touchée par les obus car elle abritait un poste d'observation et un relais téléphonique allemand
    • architecte : inconnu
    • style : régional militaire
    • matières : briques rouges et pierres blanches, base de grès
    • hauteur : 16 mètres, 3 étages
    • lieu : Place des Alliés (croisement Rue des Telliers et Avenue du Général de Gaulle) - 02270 Crécy-sur-Serre
    • Autonome, Anciennement Tour de Crécy
    • visitable : non
    • inscrit : comme Monument historique le 4 février 1921
    • girouette : oriflamme (gueule de loup)
    • cloche : 1 cloche ?. On évoque le campanile de l'horloge
    • légende / anecdote :
      • La commune de Crécy comprenait également Séply, paroisse aujourd'hui disparue. Elle se trouvait juste au confluent de la Serre et de la Souche (sud de la commune, vers Chalandry au lieu-dit Pont de Seply) et elle était ainsi souvent inondée (on construit le canal de Dercy à Pouilly en 1736-1738 pour contrôler les eaux). Aussi, ses habitants la quittèrent, petit à petit, et s'installèrent à Crécy. Au XVIII siècle, la paroisse de Séply fut supprimée et la statue de Notre-Dame qui s'y trouvait, transférée dans l'église de Crécy où elle est encore (Histoire de Crécy-sur-Serre et ses environs, in Mémoires, Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie de l'Aisne, 1974, source : gallica).
      • La tour est munie de fentes de tir, des bretèches de défense (à mâchicoulis). La face sud porte un cadran solaire.
      • La façade de l'hôtel de ville, datée du XVIIIe siècle, est classée Monument historique depuis 1928.

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    • édification par : la charte communale acquise entre 1110 et 1125 par Louis VI, et signée qu'en 1153 (jusqu'en 1318, date à laquelle on la lui retire pour endettement). Réacquise au XVe s.
    • construit :
      • vers 1504-1505 (sous le règne de Louis XII, 1498-1515)
      • Endommagé en 1914-1918 (400 maisons détruites dans la ville)
      • destruction de Compiègne en mai/juin 1940, mais l'Hôtel de Ville est épargné
    • architecte : Pierre Navyer, dit de Meaux ; Philibert Delorme (pour le Porte de l'Arsenal, à droite)
    • style : gothique flamboyant
    • matières : pierre de craie de Margny, de Saint-Leu, de Montataire et de Joy, et brique de Clairoix ; toiture en ardoises d'Angers
    • hauteur : 47m (?? marches / 5 étages)
    • lieu : Hôtel de Ville, Place de l'Hôtel de Ville - 60200 Compiègne
    • renferme :
      • anciennement (XVIe siècle) : outre une bibliothèque de plus de 30.000 volumes dont 9000 proviennent de celle du palais, le musée Vivenet, don de l'architecte du même nom et contenant quelques bonnes toiles, des dessins de maîtres, des porcelaines et des meubles
      • actuellement : l'Office de Tourisme, le Musée de la Figurine historique (accessible par le porche à droite, la Porte de l'Arsenal) et service communal.
    • visitable : non
    • inscrit : non

    • jacquemarts : 3, les picantins (du picard pique en temps, "sonnant les heures") de 1530 : Langlois, Lansquenet, Flandrin, alors les trois ennemis de la France au XVIe siècle (Anglais, Allemand ou Espagnol et Flamand)
    • girouette : armes de la ville
    • cloche : bancloque de 1303
    • légende / anecdote : la statuaire (L'Annonciation, puis Louis XIII, puis Louis XII, Charlemagne, Charles VII, Jeanne d'Arc, Saint-Remy, Louis XI, cardinal Pierre d'Ailly) de la façade fut anéantie en 1792. La Place de l'Hôtel de Ville possède également une statue de Jeanne d'Arc qui fut faite prisonnière à Compiègne en 1430. La devise de la ville est Regi et regno fidelissima, « Au roi et au royaume le plus fidèle ».
    • Carnaval : Fête du Muguet, le 1er mai (depuis 1922), avec procession des Géants, les trois Picantins, en costume du XVIe, rappelant les trois jacquemarts de l'hôtel-de-ville.

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    • édification par : l'essor de la ville du à l'industrie textile
    • construit en : 1882-1884
      • 1918 incendié par les Allemands avant leur départ
      • 1922-1926 restauration sans beffroi
    • architecte : Joseph Chérier, Gustave Malgras pour la restauration
    • style : éclectique, flamand
    • matières : pierres blanches
    • hauteur : une vingtaine de mètres (6 étages)
    • lieu : Hôtel de Ville, 1, Place du Général de Gaulle - 02110 Bohain en Vermandois
    • renferme : les services communaux
    • inscrit : le 26 janvier 2007 comme Monument Historique
    • légende / anecdote : Colliette prétend que Bohain fut construit au 12e siècle par Gilles de St-Aubert, son premier seigneur. Mais ce sentiment doit être erroné, car nous trouvons dès le milieu du 11e siècle, des particuliers qui prennent le titre de seigneur de Bohain. Toutefois, il paraît bien que Gilles de St-Aubert fut le constructeur du château féodal qui s'élevait autrefois dans ce bourg (http://a.gouge.free.fr/bohain%20photos/hotel_de_ville.htm).
      • Bohain était jadis la capitale du vaste bassin textile du nord de la France, sinistré au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

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