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Par Guil1 le 23 Décembre 2014 à 19:01
[arkatur]
n.f.
Série d'arcades de petite dimension, destinées à décorer les parties lisses des murs sous les appuis des fenêtres ou les corniches.
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Par Guil1 le 23 Décembre 2014 à 19:01
[bã]
n.m.
Proclamation officielle d'un jugement des échevins. On prévenait de cette proclamation, faite à la bretèche par la bancloque.
L'expression est resté de nos jours pour la proclamation officielle d'un mariage à l'église.
Étymologie : de l'ancien bas francique *ban « loi dont la non-observance entraîne une peine » (ancien haut-allemand ban « commandement sous menace de peine, défense, juridiction et son domaine », ancien nordique ban « défense », cf. allemand Bann et bannen, et le français bannir) à rattacher au verbe germanique *bannan « commander ou défendre sous menace de peine » ; l'origine francique est corroborée par le fait que le mot apparaît d'abord sur le domaine gallo-roman (ancien français et provençal) d'où il passe en ancien italien (banno, XIIIe siècle) et en ancien espagnol (bando, 1300)). Le francique ban est attesté sous la forme bannus ou bannum en latin médiéval depuis le VIe siècle au sens de « amende infligée à cause d'un délit contre le pouvoir public ».
cf. Bancloque (une)
Ex. de ban de 1259 :
BAN CONTRE CELUI QUI REFUSENT D'OBSERVER LA LOI DE LA VILLE.
Et si fait on a savoir que sil est home u feme ki escondisse (refuse) dore en avant a faire le loy de le vile ke il perdera tous les offices de le vile et avoec (en outre) si en avoit besoigne en alcun tans on ne le recevroit en nule maison de le vile. En lan LIXième le deluns apres le behordich (premier dimanche de carême).
Archives de Douai, cartulaire L, fe X.
ban de janvier 1263
BAN QUI DEFEND D'ENCOMBRER LES RUES.
On fait le ban kil ne soit nus ni hardis hom u feme des hui en avant ki laist touniel (tonneau) ne keuwe (cuve) de touniel de vin wint (vide)
en le rue u devant se maison quil ne lait fait oster dedens le tierc
jour kil i sera mis. Et se cils a qui li touniaus seroit, ne le
faisoit, u faire ensi il kieroit ou forfait de C s. (100 sols) et si perderoit le touniel u le keuwe con i trouveroit. Le samedi apres le vintime jor dou Noel lan LXIIIième.Archives de Douai, cartulaire L, fe LIII.
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Par Guil1 le 23 Décembre 2014 à 19:01
[banklok]
n.f.
Cloche à ban, puis blanque cloque (cloche blanche), appele-ékevins à Amiens.
Cloche communale servant à appeler les magistrats de la ville pour les réunions, ainsi que de rassembler les habitants de la ville lors des déclarations à la bretèche concernant les bans (ordonnances, proclamations).
cf. Cloche (une), Ban (un)
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Par Guil1 le 23 Décembre 2014 à 19:01
berfroi 1155; moy. haut all. bergfrid « qui garde la paix »
1- Tour de bois mobile employée au Moyen Âge dans le siège des villes.
2- Tour municipale d'où l'on faisait le guet. Mod. Tour d'une ville, et par ext. d'une église (surtout nord de la France et Belgique). -> 1. clocher; campanile. « le fracas subit des cloches du beffroi qui signalent notre arrivée » (Loti).
Par ext. La cloche elle-même. On entend sonner le beffroi.source Larousse 1935
(bè-froi) n. m. (anc. allem. berevrit). Tour roulante, en bois, qui servait à l'attaque des places. Tour ou clocher où l'on sonnait l'alarme : la cloche elle-même : sonner le beffroi. Charpente d'un clocher, d'un moulin. - Le beffroi était une tour de ville dans laquelle on plaçait des gardes, qui faisait le guet jour et nuit, pour surveiller la campagne, et une cloche qui servait à la fois à sonner l'alarme et à convoquer les hommes de la communes. Au XIVe siècle, les beffrois reçurent des horloges, avec des cadrans extérieurs.
source Larousse
(haut allemand bergfrid)
nom masculin
Ancien.
1. Tour de guet, dans une ville, qui servait à sonner l'alarme.
2. Tour en bois montée sur roues, qui servait à l'attaque des remparts.source Larousse Pratique
n.m. (haut all. bergfrid, ce qui garde la paix). Dans une ville, tour de guet, dotée d'une cloche, d'une horloge et qui symbolise le pouvoir municipal : Les beffrois de Gand et de Lille.
source La Voix du Nord, Edition du Samedi 16 Juillet 2005
[béfrwa] n.m.
À l'origine, un beffroi désignait une tour mobile en bois dont on se
servait au Moyen Âge pour s'emparer d'une place forte. Puis le terme
désigna une tour de guet élevée dans l'enceinte d'une ville, enfin, par
extension, une tour civile abritant des cloches. Notre beffroi cumulait
les deux fonctions.Cf. la définition du Trésor de la Langue Française Informatisé
En néerlandais : Belfort