• jacquemart Jantje van Sluis [jakemar]

    n.m.

    Étymologie : emprunt à l'ancien provençal jacomart, jaquomart (1472), dérivé, à l'aide du suffixe -art (-ard*), de Jaqueme, forme provençal du prénom Jacques.

     

     

    Automate muni d'un marteau lui servant à faire sonner les cloches, appelé souvent au Moyen Age, engin d'esbattement.


  • lanterne du beffroi de Liévin

    [lantern]

    n.f.

    Étymologie : du latin lanterna « lanterne », emprunté au grec λαμπτηρ.

     

     

    Petite tour ajouré terminant un dôme ou une flèche.


  • lucarnes du beffroi de Gand et de Furnes

    [lukarn]

    n.f.

    Étymologie : de l'ancien bas francique *lukinna « ouverture pratiquée dans le toit d'une maison », dérivé en -inna de *luk « idem, hublot », que l'on suppose d'après le néerlandais luik « trappe ; contrevent ; volet, ... » (déjà luke « moyen de fermeture » en moyen néerlandais) ; moyen bas allemand lūke « lucarne, hublot » ; allemand Luke « id. ».
    Le maintien du -k- en français révèle que le mot y a été introduit assez tard. Lucanne encore attesté jusqu'au milieu du XVe s. (et encore vivant de nos jours dans certains dialecte) a été évincé par la forme altérée lucarne due à un croisement avec les représentants français du latin lucerna « lampe » (« lucarne » en latin médiéval), en particulier l'ancien substantif luiserne « flambeau, lumière » (v. luzerne).

     

    Petite fenêtre dans la flèche d'un édifice.


  • mâchicoulis du beffroi de La Madeleine[machikouli]

    n.m.

    Étymologie : dérivé, à l'aide du suffixe -is, du moyen français *machecol « machicoulis » (1358 machicop ; 1387 latin médiéval machecollum ; cf. l'ancien provençal machacol 1358-59, emprunté au français), composé de mâcher « écraser » et de col, cou, le machicoulis permettant de lancer des projectiles en tir plongeant de manière à écraser le cou des assaillants.

     

    balcon percé dans le bas d'ouverture pour permettre le jet de projectiles sur l'assaillant d'un édifice.


  • maire de Valenciennes en 1815 n.m.

    Au Moyen-âge, un villicus gère la "villa", c'est un intendant qui gère le domaine au nom du maître.

    Le maire, du latin maior, la "plus grand, plus important" dans l'échevinage (qui donne mayeur en wallon et picard) est le premier échevin du magistrat.

    Il descent de la charge du chef de la curie romaine et de la municipalité gallo-franke. Adopté jusqu'au temps où disparurent le nom et l'office du défenseur, par absortion de cette office dans la seigneurie de l'évêque.

    Le mot est toujours utilisé en Belgique, particulièrement en Wallonie, en concurrence avec bourgmestre d'origine germanique.

    cf. Echevin (un)