• Bergfried m.

    ‘Hauptturm einer Burg’,

    ahd. ber(g)frit (Hs. 12. Jh.), mhd. bervrit, -vride, bercvrit ‘Angriffs- oder Verteidigungsturm, Befestigung’, ursprünglich beweglich (s. unten), später fest gebaut, volksetymologisch angelehnt an ↗bergen ‘in Sicherheit bringen’ oder ↗Berg (mhd. berc) und ↗Friede (mhd. vride, vrit) ‘Schutz’ und umgedeutet zu Bergfried (entsprechend auch mnd. berchvrēde).

    Die Herkunft ist unklar. Es wird Anschluß an mlat. perfridus (12. Jh.), belfredus, berfredus u. ä. erwogen, aus byzant.-griech. *pýrgos phorētós (*πύργος φορητός) ‘tragbarer Turm’, der von Elefanten an die Befestigung herangetragen wird. Dann würden Wort und Sache der oströmischen (byzantinischen) Belagerungstechnik entstammen.

     

    source : https://www.dwds.de/wb/Bergfried


  • bretèche et beffroi de Hesdin

     

    [breutèch] n.f.

    Étymologie : du bas latin brittisca « britannique » attesté dans une glose de 876-77 où il désigne une construction surélevée, attesté depuis 906 au sens de « parapet, élément de fortification » ; bien que cette hypothèse ne soit appuyée par aucune source, on suppose que ce type de fortification a été importé de Grande-Bretagne et que britt-isca est issu de britto (v. breton) selon un procédé de dérivation assez commun à partir des noms de peuples.

     

    bretèche de l'Hôtel de Ville de Furnes

     

     

     

     

    Balcon couvert en façade, servant originellement à sa défense.

    Puis sorte de petit balcon, couvert ou non, en encorbellement sur la façade, permettant de "bretequer", c'est à dire faire les proclamations au peuple. Il permettait aussi à la population d'assister à la cérémonie durant laquelle le corps municipal prêtait serment.


  • campanile du beffroi de Béthune

    [kãpanil] 

    n.m.

    Étymologie :  emprunt à l'italien campanile « clocher » attesté au sens de tour servant de clocher depuis le XIVe siècle et dès 978 dans le latin médiévale campanile. Campanile est dérivé de campana « cloche » (v. campane).

     

     

    1. Clocher ou beffroi, constituant une tour isolés, contenant cloches et horloge, souvent dans le Sud de la France et en Italie. 

    2. Petit clocher, couvent en charpente, au sommet d'un bâtiment.


  • carillon[kariyon]

    n.m.

    Étymologie : du latin vulgaire *quadrinionem, altération, d'après les mots commençant par quadri-, du bas latin quaternio attesté dans la Vulgate pour désigner un groupe de quatre soldats puis au Ve siècle un cahier de quatre feuillets ; de là un ensemble en forme de carré ou formé de quatre objets.

     

     

    A l'origine, quatre cloches, appelé quadrillon d'où carillon. Ensemble de cloches de différentes tailles pouvant jouer les ritournelles indiquant le moment de l'heure.

    La salle du carillon n'était accessible qu'au carillonneur et au guetteur.

    D'abord frappé au maillet, puis vint l'invention du clavier à coups de poing au XVIe siècle.

     

    En néerlandais : Beiaard ou Carillon

     

    Plaque de l'inauguration du carillon de Menin

     

    cloches du carillon du beffroi de Tournai

     

     

     

     

     

     

    cloches du carillon du beffroi de Tournai


  • Filips v. d. Elzas geeft een charter aan Brugge in 1190 [Albrecht De Vriendt (1895)]n.f.

    Étymologie : de chartre, du latin classique chartula « petit écrit », en bas latin et latin médiéval « acte, document », dérivé du latin classique charta « feuille de papyrus préparée pour recevoir l'écriture » d'où « écrit » et « lettre », spécialement en bas latin (pluriel) « écrits, actes authentiques ; pièces d'archives » ; en latin médiéval « acte dispositif » carta ingenuitatis, libertatis, obnoxiationis, donationis. Donne charte par dissimulation (cf. martre/ marte) ou d'après le latin charta.



    Document récapitulant les privilèges de la commune et reprenant souvent les articles de la coutume accordée au Xe et XIe siècle, qui définissaient la somme prélevée par le châtelain sur les marchandises vendues ou achetées dans la ville.

    Ensuite la charte des privilèges régla également la juridiction, et le mode d'élection des échevins, etc.

     

     

    Filips v. d. Elzas geeft een charter aan Brugge in 1190 [Albrecht De Vriendt (1895)]

    Philippe d'Alsace donne une charte à Bruges en 1190 [Albrecht De Vriendt (1895)]