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Aire (1850-1950)(remonterletemps.ign.fr)
voir la fiche sur le beffroi d'Aire
Vauban à Aire-sur-la-Lys
Prise par les Français en 1676, Aire-sur-la-Lys est intégrée à la seconde ligne du Pré Carré en 1678. Vauban remanie complètement la défense d’Aire-sur-la-Lys en améliorant les inondations protégées par un important ouvrage à cornes, et en renforçant l’enceinte espagnole par des demi-lunes placées comme des îles au milieu de l’inondation. À l’extérieur, il conserve les deux ouvrages à cornes. Le Fort Saint-François voit ses remparts rectifiés, est équipé de casernes, d’un logis d’officier, d’une chapelle, d’une poudrière. L’ingénieur Charles Robelin y ajoute deux demi-lunes revêtues et terrassées à la fin du XVIIe siècle. Le dispositif défensif est complété par des fossés aquatiques remplis par des canaux et les ruisseaux convergeant vers la ville. Aire-sur-la-Lys est assiégée par les Alliés en 1710 et rendue définitivement à la France à la signature du traité d’Utrecht en 1713. Après 1740, plusieurs demi-lunes sont agrandies et des contre-gardes ajoutées.
État actuel
La place est déclassée en 1882 ; les remparts sont démantelés entre 1893 et 1897. Il n’en subsiste que peu de choses : la porte d’eau de Beaulieu, les batardeaux et l’entrée de la Lys dans ce même bastion au nord-ouest, et le bastion dit des Chanoines. À l’intérieur de la ville, il subsiste deux casernes, deux pavillons d’officiers, un magasin à poudre ainsi que la maison du Gouverneur. Au fort Saint-François, appelé Fort Gassion depuis 1872, on peut encore voir la porte principale, le puits, la poudrière et quelques casemates. Le plan-relief de la ville, construit en 1743 au 1/600e par l’ingénieur Nézot, restauré en 1780, est conservé au Musée des Beaux Arts de Lille. Il restitue l’état de la place après les travaux des années 1740.
source : http://www.sites-vauban.org/Aire-sur-la-Lys
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