• Dunkerque (1850-1950)(remonterletemps.ign.fr)

    Dunkerque (1850-1950)(remonterletemps.ign.fr)

    voir la fiche sur le beffroi de Dunkerque

    Vauban à Dunkerque
    Les premiers chantiers de Vauban consistent en l’achèvement de la citadelle dressée par les Anglais. Contrairement aux habitudes de l’ingénieur, elle ne contrôle pas la ville. Sept lignes de défense s’échelonnent vers la mer, une seule regarde la cité. Pour le port, Vauban fait approfondir le banc Schurken qui barre le chenal, qu’encadrent des jetées sur pilotis longues de 1 200 mètres. Les approches du port sont protégées par des forts bâtis sur la laine de mer :
    - le fort du Risban (de 1681, détruit en 1825),
    - le fort Vert (Teste d'est ou puis château Vert de 1662, détruit en 1714, extrémité de la jetée est du chenal d'accès au port de Dunkerque),
    - le fort de l’Espérance (Teste d'ouest ou château de Bonne-Espérance de 1662, détruit en 1714, extrémité de la jetée ouest du chenal d'accès au port de Dunkerque),
    - le fort de Revers (dit Petit Risban, puis Batterie de Revers, puis Fort de Revers, puis Batterie de l'École de Marine de 1689, détruit en 1763, reconstruit en 1815, détruit en 1832),
    - le fort Blanc (puis Petit Risban, puis Fort de l'Estran de 1701, détruit en 1714) et
    - Château Gaillard (de 1689, détruit en 1713).
    L’enceinte de la ville est reconstruite et comporte dix bastions. Elle enferme un périmètre plus grand que la précédente. Les chantiers des nouveaux remparts urbains commencent en 1668 et s’achèvent en 1683 par la démolition des murailles médiévales. Vauban fait de Dunkerque un véritable camp retranché qu’un canal relie à la ville de Bergues. Ainsi, les deux villes se couvrent mutuellement et peuvent se ravitailler. Entre les deux places, il fait construire deux forts à front de canal, les forts Louis et Saint-François, cernés de douves qui surveillent la voie d’eau.

    État actuel
    De l’œuvre de Vauban à Dunkerque, il subsiste les trames urbaines imaginées dans le plan d’urbanisme. Les deux guerres mondiales et les reconstructions qui les ont suivies ont achevé les destructions des remparts. Les forts détachés Louis (puis fort libre, puis fort de la Liberté, puis fort Castelnau, puis prison et centre de transmissions à Coudekerque-Branche datant de 1672) et Saint-François (puis fort Vallières, puis fort français, puis centre de transmissions à Coudekerque-Village, datant de 1676) existent toujours et sont intégrés dans des parcs urbains.

    source : http://www.sites-vauban.org/Dunkerque & https://fr.wikipedia.org/wiki/Fortifications_de_Dunkerque


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