-
Bergues (1850-1950)(remonterletemps.ign.fr)
voir la fiche sur le beffroi de Bergues
Le XVe siècle réédifie cette enceinte et l’adapte à l’artillerie avec l’ajout de boulevards et de couleuvrines. Au XVIe siècle, les Espagnols construisent des bastions et deux demi-lunes devant les portes du front ouest, à partir de 1558 sous le règne de Philippe II d’Espagne. Dès cette époque, la force de la place réside dans ses inondations défensives alimentées par le canal de Bergues venu de la mer et la Colme, rivière d’eau douce. Les tours des Coulevriniers, des Sept-baraques et de Neckerstor commandent ce dispositif hydraulique. A partir de 1635, d’autres chantiers de renforcement des défenses sont entrepris. Deux forts carrés, le fort Lapin au nord et le fort Suisse au sud, sont édifiés peu après cette date. Des bastions détachés sont édifiés devant les fronts orientaux de la ville, point faible de la défense, n’ayant pas de défenses hydrauliques.
Prise une première fois en 1646, la ville n’est définitivement conquise par la France qu’en 1668, au Traité d’Aix-la-Chapelle. La même année, Vauban est chargé d’en moderniser les défenses.
Ces premiers chantiers s’achèvent en 1677, année de son intégration à la seconde ligne du Pré Carré.
Etat actuel
La ville a conservé la quasi-totalité de ses remparts. L’ouvrage à corne protégeant la porte sud, les deux bastions retranchés de l’ouest et de la redoute Fort François, située le long du canal nord-est ont été démolis. Les fossés ont été également remblayés dans cette zone. Les autres inondations et remparts sont conservés mais envahis par la végétation. Leurs visites sont possibles, avec ou sans guide. Le plan relief de la ville, construit en 1699 au 1/600e, réparé en 1771, existe toujours. Il est conservé au Musée des Beaux Arts de Lille.
source : http://www.sites-vauban.org/Bergues
-
Commentaires