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Guil1 le
10 Juillet 2009 à 16:40
- Charte communale acquise en 1202 par Hugues IV Campdavène, Comte de Saint-Pol
- édification par : l'essor de la ville
- construit en : 2007
- architecte : ??
- style : cubique
- matières : acier, verre
- hauteur : une vingtaine de mètres
- lieu : Hôtel de Ville, Place de l'Hôtel de Ville - 62130 Saint-Pol-sur-Ternoise
- renferme : les bureaux communaux
- cloches : En 1887, après la démolition de l'ancien hôtel de ville, une horloge a été placée à l'église. Le marteau de l'heure frappe sur la cloche ci-dessus ; mais pour la demie et pour le carillon des quarts, on a placé dans le clocher trois petites cloches qui avaient fait partie de la sonnerie de la vieille horloge de la mairie. Elles ont été fondues en même temps que la cloche du feu, qui sonnait aussi l'heure à l'hôtel de ville ; elles portent toutes les trois les armes de la ville et la date 1699 (http://www.saintpolsurternoise.com/).
- légende / anecdote :
- Hugues IV Campdavène, Comte de Saint-Pol parti en Croisade juste après la remise de la charte "aux bourgeois de Saint-Pol et à leurs héritiers". Il mourut à Démotica en 1205. Son petit-fils Hugues de Châtillon confirma les droits en 1227.
- Ce n'est pas tout à fait un beffroi, mais une tour ajoutée à la façade de l'Hôtel de Ville, afin de faire semblant de beffroi. Cet Hôtel de ville date des années 50. L'ancien Hôtel de Ville, aujourd'hui Place Leclerc fut en fonction de 1830 à 1887. Puis un autre dans la rue de Frévent prit la relève jusqu'en 1943.
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Guil1 le
2 Juillet 2009 à 16:59
- édification par la charte communale acquise en 1127 par le comte de Flandre Guillaume de Normandie (Guillaume Cliton) (en même temps que Saint-Omer).
- En 1178, les Hesdinois se révoltent contre son successeur, Philippe d'Alsace, comte de Flandre. Philippe abolit la commune et fit transporter à Aire-sur-la-Lys la cloche de son beffroi.
- Le futur propriétaire de la cité, rétablit la commune en 1192.
- Encore en 1215 par le prince Louis, fils aîné du roi. Elle contient 36 articles, dont voici les principales dispositions : " Il y aura dans la commune vingt jurés, dont un sera mayeur. On changera chaque année. Un juré ne pourra l'être deux ans de suite. Les anciens choisiront cinq jurés, qui éliront tous les autres (29e article). p.65
- Les Jurés de la commune pourront élire tous les ans, le jour de la saint Jean-Baptiste, un mayeur, et l'installer sans requérir personne. (art.32)
- Dans tous les bans que porteront les mayeurs et échevins jusqu'à 10 livres, le comte en aura la moitié, et la commune l'autre. Toute la justice appartiendra au seigneur, et les échevins en seront les juges (art.35)
- Quand le comte d'Artois Robert Ier modifie la loy d'Hesdin le 22 novembre 1243, c'est le mayeur et les échevins qui rédigent cette loi.
- Elle perd ses privilèges en 1477 quand Louis XI reprend l'Artois (p.164) [Fromentin, Charles-Antoine. Hesdin - étude historique 293-1865. Arras : typogr. Rousseau-Leroy, 1865 ; p.59-61]
- en 1562, Philippe II octroie une nouvelle charte aux habitants
- construit en :
- XIIe siècle, un premier beffroi en bois est édifié, on lui enlève ses cloches en 1179
- 1533 à l'emplacement du futur Hôtel de ville, se trouve le manoir de Marguerite d'Autriche, il se retrouve dans le centre de la nouvelle ville édifiée par Charles Quint à 4km de son lieu d'origine (aujourd'hui Hesdin-le-Vieux)
- 1563 construction de l'hôtel de ville
- 1576 construction des prisons
- 1599 travaux de continuation
- 1581 travaux terminés
- 1629 construction de la bretèche
- 1639 le 24 mai, destruction par Louis XIII, et ses tirs d'artillerie et d'obus (parmi les premiers de l'histoire) menés par le duc de la Meilleraye
- 1677 reconstruction d'une tour constituée de bois, de plomb et de fer
- Puis il menace ruine, jusqu'en 1774, où on opère sa destruction, malgré la mobilisation des habitants les plus riches de la ville pour le sauver en 1768
- 1702 on construit le fronton de la bretèche (il n'y a alors plus de beffroi, de 1774 à 1875)
- 1875-1877, reconstruit grâce au maire Paul Lereuil, qui sera financée par un legs posthume de son fils avocat Daniel Lereuil d'un montant de 12.000 Francs-or
- 1878 on bénit la cloche Danièle Marie Pauline Henriette
- 1879 la famille Lereuil fait don de l'horloge
- divers restauration durant le XXe siècle (1939, 1950-51)
- 1986 restauration des cachots
- 1998 fermé pour restauration
- 2005 réouverture aux visiteurs
- architectes : Dom Dupont de Bryas en 1563 ; Jacques Bidan, Pierre Guimopre et Roussel pour la bretèche ; Clovis Normand en 1875-77
- style : Renaissance flamande ; néoclassique
- matières : pierres blanches, toit en ardoise ; briques rouges
- hauteur : 72m (176 marches / 3 étages constituant les cachots, plus 1 étage avec l'horloge et une autre avec la salle des cloches)
- lieu : Hôtel de Ville, Place d'Armes - 62140 Hesdin
- renferme : services communaux et musée
- visitable : le beffroi (les 3 cachots abritent le musée municipal avec des souvenirs de la vie locale)
- inscrit :
- en 2005 sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO
- 10 juin 1926, première inscription aux Monuments Historiques (bretèche)
- 2 décembre 1946, deuxième inscription aux Monuments Historiques (hôtel de ville)
- girouette : lion de 2m de haut
- cloches : cloche nommée Danièle (en hommage au donateur, Daniel Lereuil et sa mère), Marie, Pauline, Henriette de 2 tonnes
- légende / anecdote :
- il fut construit à l’emplacement de l’ancienne maison de campagne de la sœur de Charles Quint, Marie de Hongrie
- Les initiales DL (pour le donateur Daniel Lereuil) ornent le balcon du 4e étage du beffroi
- Au premier niveau de la bretèche se trouvent les armes royales d'Espagne, et les écus d'Hesdin et d'Artois
- Les trois statues de la tribune de la bretèche (deuxième niveau) représentent l'Espérance, la Foi et la Charité, à gauche est représenté Philippe IV d'Espagne (avec la Force et la Justice) et à droite sa femme Isabelle de France (avec la Prudence et la Tempérance)
- Le fronton de la bretèche est orné des armes des rois de France
- la cloche Danièle n’est plus sonnée car les vibrations occasionnées pourraient ébranler dangereusement l’édifice.
- Carnaval : " Quand la truie filera son lin, les Français prendront Hesdin ! ". C'est en 1639 que les Espagnols, tellement convaincus de conserver Hesdin, avaient lancé cette phrase aux Français. Bien mal leur en prit puisque malgré leur défense les Français finirent par l'emporter et occupèrent la ville d'Hesdin. La fête du cochon rose rappelle cette histoire, tous les trois ans, et du haut de la bretèche sont jetés à la foule des petits cochons rose en pain d'épice.
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Guil1 le
30 Janvier 2009 à 15:04
- édification par : l'essor de la ville
- construit en :
- 1852 : découverte de la houille dans le sol
- 1919 : Bruay devient Bruay-les-Mines
- 1924 : Bruay-les-Mines devient Bruay en Artois
- 1927-1930 : construction de l'Hôtel de Ville
- 1987 : Bruay en Artois devient Bruay-la-Buissière
- architecte : René et Paul Hanote. Alfred Labille (maître verrier) ; Pierre Bertrand (maître verrier)
- style : néo-régionaliste
- matières : briques et pierres calcaires blanches d'Euville, toit d'ardoises
- hauteur : 48m (5 étages)
- lieu : rue du Commandant-Lherminier - 62700 Bruay-la-Buissière
- sur Hôtel de Ville
- renferme : les bureaux communaux
- visitable : non
- inscrit : l'escalier et les vitraux, comme Monuments Historiques en 1997
- girouette : drapeau portant les outils du mineur
- légende / anecdote : Ensemble de vitraux ayant pour sujet la fosse 3 des mines de Bruay. La Place Henri Cadot, derrière l'Hôtel de Ville, est nommée en mémoire du maire qui décida la construction du bâtiment, ainsi que de la piscine, le stade et de l'hôtel des postes
- Carnaval : Descente du père Noël, le 25 décembre.
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Guil1 le
10 Décembre 2008 à 15:26
- édification par la Charte communale acquise : avant 1210, date de la première charte conservée concernant Béthunes. A cette date, Guillaume II "le roux" Seigneur de Béthune, Richebourg, Vameston, Tenremonde, Molembecq et Locres (env. 1160-1213), comte de Flandre, accorde aux Echevins, bourgeois de Béthune, à toute la communauté, plusieurs privilèges et franchises relatant spécialement qu'à l'avenir il ne les assujettirait aux lois et coutumes d'aucune autre ville ; qu'il renonçait à engager la ville, tant pour ses dettes personnelles que pour celles d'autrui ; que les Echevins règleraient seuls, par leurs ordonnances, les affaires de l'Echevinage. Puis il fait prêter serment à son fils aîné, Daniel de respecter ces privilèges. Celui-ci donne la Keure en 1222, qui est considérée comme la véritable charte communale. Elle donnait aux bourgeois le privilège de la justice par les pairs, mais Béthune ne fut jamais une commune au sens juridique du terme. Les privilèges seront toujours maintenus
- construit en :
- 1137 la Halle aux draps, en bois, brûle dans un incendie
- 1348 une charte permet de construire un beffroi de bois et pierre avec prison et cloche
- 1388 le beffroi brûle et est remplacé en grès, sans cul de basse-fosse, mais avec un passage en dessous, où l'on pend le poids public. La halle aux draps, toujours en bois lui accolée sur 3 côtés et on y accède par l'arcade est du beffroi
- 1406 première mention de location de terrain au flanc du beffroi (12 sols de pied carré) pour construire des échoppes
- 1437 surélévation et construction des tourelles d'angles octogonales
- 1447 nouvel incendie qui détruit la halle aux draps devenue échevinale, elle sera reconstruite de 1448 à 1551 mais la première réunion y a lieu dès 1501 date à laquelle elle fut agrandie
- 1456 on remplace l'ancienne horloge par une nouvelle d'un horloger de Douai
- 1503 construction d'une flèche à 2 bulbes pour le carillon (celui-ci redescendra plus tard au niveau de la salle du carillon), on remplace la girouette déjà présente sous la forme d'un dragon
- 1546 Charles Quint ajoute aux 6 cloches celles prises de Thérouanne. Une horloge de Tournai remplace la précédente, elle n'a alors que 3 cadrans et est toujours réglée sur le soleil
- 1576 Joyeuse est pendue, elle est ornée des armes de Béthune et de l'inscription :"Mon désir, La Theulloye gouverneur, prévost et mayeurs me feirent faire l'an mil cincq cent septante-six LOVENGE A DIEV"
- 1635 déclaration de guerre entre l'Espagne et la France publiée à Béthune
- 1645 la ville capitule
- 1664 la halle échevinale est de nouveau détruite, on construit des maisons à son emplacement (cependant la chapelle serait encore visible en 1873 à l'emplacement de la Caisse d'épargne)
- 1659 la paix est signée entre Philippe IV et Louis XIV
- 1702 les maisons accolées sont en briques et deviennent des maisons bourgeoises
- 1773 le carillon compte 36 cloches
- 1792 une nouvelle horloge fabriquée à Cambrai est posée
- 1793 le rez-de-chaussée du beffroi est vendu, il deviendra ensuite un fournil en 1862
- 1811 inauguration du nouvel Hôtel de Ville, au même emplacement qu'aujourd'hui, dans le style classique
- 1836 agrandissement de l'Hôtel de Ville avec façade arrière
- 1851 rénovation des tourelles et de l'horloge du beffroi
- 1877 on veut éclairer l'horloge du beffroi la nuit, on ne fait cependant que restaurer l'horloge
- 1918 la ville est presque réduite en cendres, le guetteur et sa famille quitte définitivement le beffroi
- 1919 reconstruction du beffroi à l'identique, mais cette fois dégagé des maisons environnantes, la Mairie est reconstruite en 1928 dans le style Art Nouveau. On pensa alors reconstruire un Hôtel de Ville au pied du Beffroi comme à Bergues
- 1951 on refond un carillon de 37 cloches, Joyeuse est conservé dans l'Hôtel de ville, et Vigilante la remplace dans le beffroi
- 1998 rénovation du carillon
- 2005 lors de la construction du parking souterrain, l'horloge du beffroi reste bloquée
- 2004 illumination du beffroi par l'artiste néerlandais Krijn de Koning
- 2007 projet échoué de construction de halle aux produits frais de 7m de haut, 39m de long et 30m de large au pied du beffroi
- 2008 rénovation de la façade de l'hôtel de Ville
- architecte : Jehan de Lattre en 1437 ; Paul Degez pour la reconstruction
- style : roman
- matières : grès de Béthune
- hauteur : 47m (144 marches / 4 étages)
- 1e étage : salle des échevins
- 2e étage : avec une cheminée monumentale, logis du guetteur
- 3e étage : salle du carillon
- 4e étage : salle de l'horloge et accès au chemin de ronde
- lieu : Place du Beffroi (ancienne Place du Maréchal Pétain) - 62400 Béthune
- Autonome, il était entouré d'échoppes dès le XVe siècle qui seront construites en dur par la suite et deviendront des magasins avec logement
- renferme : anciennement la prison, la salle de réunion des échevins, le dépôt d'archives et le magasin d'armes / actuellement l'Office du Tourisme
- visitable : l'office de tourisme est ouvert tous les jours sauf le dimanche. Pour la tour : en juillet et août, visite guidée du beffroi, du lundi au vendredi à 15h et le samedi et dimanche à 15h et 16h (durée 1h)
- inscrit :
- en 1862 comme bien classé
- en 1927 comme Monument historique
- en 2005 sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO
- l'Hôtel de Ville de Jacques Alleman est inscrit aux Monuments Historiques en 2001
- girouette : Beffy, un dragon de 1m 77 et 33kg. Additionné d'un aigle de 1520 à 1725, il disparut sous la Révolution, remplacé par un coq avec bonnet phrygien
- cloches : 35 cloches. La "Vigilante" remplace "Joyeuse" après la Première Guerre mondiale
- carillon (mélodies) :
- à l'heure : La Tyrolienne de Guillaume Tell
- au quart : Le Furet du bois joli
- à la demie : Le P'tit Quinquin
- au 3e quart : le Pays d'Artois
- fortification de la ville par Vauban
- légende / anecdote : Selon la tradition locale, en croisant un baudet sur le chantier du beffroi, le philosophe scolastique Jean Buridan (1295 - 1360) aurait eu l'intuition de son "expérience de pensée dite de l'âne de Buridan", qui raconte comment un âne se laisse mourir d'indécision entre un picotin d'avoine et un seau d'eau
- Carnaval : Le Père Noël descend de la façade de l'Hôtel de Ville
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