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    • édification par : l'essor de la ville sur le canal de la Deûle qui lui a permis de développer ses activités (batelière et  cimentière principalement). De 1180 à 1789, après la création du Comté de Flandre, Wadin le Wez (Vendin le Gué) se scinda en Vendin le Wiez (qui devient Vendin le Vieil) resté en Artois et Pons Wendinius (Pont-à-Vendin), alors en Flandre
    • construit en : 1927
    • architectes : L. Codvelle et R. Viart
    • style : néo-Renaissance flamande
    • matières : béton, pierres, briques
    • hauteur : env. 40m. (?? marches / 6 étages)
    • lieu : Hôtel de Ville - 1, Rue Emile Desmaret et Place Louis Lhernould - 62880 Pont-à-Vendin
    • renferme : service communal (avec anciennement la Poste)
    • visitable : non
    • inscrit : non

    • girouette : aucune, le bulbe a été enlevé
    • cloches : 14 coches
    • carillon (mélodies) : (depuis 2003) Le P'tit Quinquin, Ce petit vin blanc

    • légende / anecdote : La ville était située dans les marécages du Nord, c'était le principal passage des Flandre vers l'Artois (Philippe de Valois passa à Pont-à-Vendin en allant au secours de Tournai assiégé par le roi d'Angleterre en 1340). Un droit de péage était établi sur ce pont. Les armes de la commune représentent un pont (de gueules au pont d'argent de trois arches, maçonné de sable, posé sur une terrasse aussi d'argent). De par sa position stratégique, le village a été anéanti à plusieurs reprises. La Deûle la sépare de la commune de Vendin-le-Vieil, marquant également la séparation historique entre l'Artois et la Flandre
    • Carnaval : traditionnellement la fête de Pont-à-Vendin est fixée au lundi de la Pentecôte. La fête foraine est le 4ème week-end de Mai.

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    • édification par : l'essor de la ville
    • construit en : 
      • 1339 : "le petit port" apparaît dans le domaine de Boulogne, puis d'Outreau
      • XVIe siècle : des rescapés de l'Invincible Armada s'y seraient installés grossissant le nombre de la population
      • XIXe siècle : de nombreux forts sont construits pour la protection de Boulogne
      • 1856 : devient une commune indépendante d'Outreau le 13 juin par décret impérial de Napoléon III. La ville a fêté ses 150 en 2006
      • 1867 : un brise-lame, l'"épi" est construit à l’ouest de la plage qui est vite ensablée. Celle-ci est une des rares plages de la Côte d'Opale dont l'ensablement s'accroît actuellement (environ de 6 mètres depuis les années 1900)
      • XXe siècle : avant la Première Guerre mondiale, les marins du Portel sont encore aussi nombreux que ceux de Boulogne
      • 1936 : construction de l'Hôtel de Ville dont l'inauguration eut lieu le 15 novembre
      • 1943 : les 4, 8 et 9 septembre, les troupes alliées bombardent le Portel pour tromper les troupes allemandes : la ville est dévastée à 95% (la mairie est miraculeusement épargnée) et on compte des centaines de morts et des milliers de réfugiés. La démographie en témoigne : 1936 : 8 131 habitants / 1946 : 3 617. Des cités provisoires sont mises en place à Le Portel et Outreau : Elles sont de trois types au moins. Les UK 100 américains - des petits bungalows de 50 m² avec tout le confort moderne : salle de bain, eau chaude, baignoire, WC et beau jardin - les chalets préfabriqués français et les cités « demi-lunes ». Alignées en longues rangées, formées en corons, ces dernières ont une forme étonnante : celle d'un tunnel. Bordées de petits jardinets, ce sont elles qui abriteront le plus de population. Plusieurs de ces cités dites provisoires ont en fait longtemps subsisté. Le dernier préfabriqué n'a disparu que dans les années 90.
    • architecte : Marcel Bonhomme
    • style : Art Déco
    • matières : béton armé et briques enduites
    • hauteur : une vingtaine de mètres (?? marches / 4 étages)
    • lieu : Hôtel de Ville - 51, rue Carnot - 62480 Le Portel
    • renferme : services communaux
    • visitable : non
    • inscrit : non
    • cloches : 1 visible
    • légende / anecdote : 
      • la première mairie se trouvait déjà dans la rue Carnot, alors artère principale de la ville, en continuation de la rue du Pont-Hamel, la plus ancienne artère de la ville
      • L'Hôtel de Ville porte des sculptures diverses évoquant la     mer : bateau, coquillage, hippocampe, crustacé, dauphin...
    • évènements : 
      • Deux Géants : Guérite (2006 lors des 150 de la commune) et son mari (2009) dont on cherche encore le nom. Un concours a été lancé
      • Défilé carnavalesque (février, dimanche avant Mardi gras)
      • Ducasse - Grande Foire aux manèges durant 2 semaines (1er dimanche de mai)
      • Fête du Parc de la Falaise (1er dimanche de Juin)
      • Festiv'été (animations juillet-août) avec notamment la bénédiction de la mer et la fête de la moule
      • Fête de la tarte porteloise (novembre)
      • Défilé des guénels (24 décembre) : lampion (une betterave creusée à l'intérieur de laquelle se trouve une bougie ; le nom venant probablement de la contraction de Gai Noël) que portent les margats (enfants en boulonnais) et qui passent de porte en porte

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    • Charte communale acquise en : 1203 par le comte Robert Ier
    • édification par : le comte Renaud de Dammartin, Seigneur de Boulogne, pour son usage personnel
    • construit en : 
      • XIIe s. : construit par Renaud de Dammartin seigneur et comte
      • 1231 : le magistrat acquiert de Philippe Hurepel l'ancien donjon du château comtal
      • 1263 : la partie supérieure s’effondre
      • 1266 : perte des privilèges
      • 1720 : les poivrières avec girouettes, et la flèche de 20 m. coupée par une couronne avec girouette aux armes de la ville sont détruites par la foudre, l'étage octogonal la remplace
      • 1734 : construction de la Mairie sur les ruines du Palais Comtal
      • 1803 à 1809 : sert de support pour l’installation du télégraphe de Chappe et jusqu’en 1931, de point d’observation (Théodore Tourniquet en fut le dernier guetteur)
      • 1856 : embellissement par Debayser de l'Hôtel de Ville avec notamment ajout de la bretèche
      • 1931 : agrandissement de l’Hôtel de ville, on décide de le débarrasser des maisons qui l'entourent
    • architecte : inconnu. Etienne Martinet pour la restauration en 1720
    • style : roman médiéval
    • matières : pierres calcaires et grès
    • hauteur : 47 mètres (chemin de ronde, à 27 m.)(128 marches) et 4 étages (sur les 3 premiers des cachots et des latrines) :
      • 1er : salle d’armes 
      • 2e : salle d’audience 
      • 3e : salle des cloches
      • 4e : horloge et chemin de guet
    • lieu : Hôtel de Ville - Place de la Résistance / Place Godefroy de Bouillon - 62200 Boulogne-sur-Mer
    • renferme : anciennement tour de guet, lieu des réunions échevinales, prisons, conservation des trésors / actuellement les découvertes archéologiques et pièces de musée, un vitrail symbolisant Godefroy de Bouillon, qui serait né dans la commune en 1058. Il est sûr en tout cas qu'il est mort en croisade à Jérusalem le 18 juillet 1100
    • visitable : sur réservation à l'Office de tourisme
    • inscrit : 
      • le 18 juin 1926 comme Monuments Historiques
      • en 2005 sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO
    • cloches : 2 cloches, Petit-Jean (ou l’Estourmie, 4000 kg) et Marie-Jeanne
    • légende / anecdote : 
      • c'est le plus vieil édifice de Boulogne (le phare et tour de guet 'Tour d'Ordre' s'effondra en 1644)
      • Il faillit être détruit au moins par 2 reprises, en 1268, lorsque Saint-Louis, mécontent des Boulonnais, en prescrivit la démolition (elle ne fut pas achevée et on reconstruit le château l'année suivante), puis en 1793, lorsqu’une pétition présentée au conseil municipal demanda sa destruction au nom de l’égalité et de la lutte contre la féodalité (il fut sauvegardé grâce à la vue qu'il permettait)

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    • édification par : la charte communale acquise avant 1111 confirmée par Philippe d'Alsace en 1188
    • construit en : 
      • 1355 : les échevins reçoivent l’autorisation de construire une halle avec beffroi en bois
      • 1372 et 1405 : destruction par des incendies
      • 1447 : reconstruction en pierre et brique
      • 1708 : effondrement pour cause de vétusté
      • 1717-1724 : construction de l'Hôtel de Ville actuel
      • 1872 : incendie qui endommage l'intérieur
      • 1914 : incendie qui l'endommage sans altération, sauf du lanternon
      • 1924 : reconstruction du beffroi
      • 1983 : Aire devient Aire-sur-la-Lys
    • architectes : Mathias Héroguel (ou Héroguelle, architecte du roi) et Hanotte, restauration par Jacques Alleman en 1924
    • style : baroque et classique
    • matières : briques et pierres
    • hauteur : 45 mètres (236 marches) et 7 étages :
      • 1er : Salle du loup (anciennement salle du trésor, maintenant salle électrique)
      • 2e : salle du tambour du carillon
      • 3e et 4e : salle des cloches
      • 5e : 4 tiges dirigeant à l'époque les aiguilles de l'horloge
      • 6e : horloge
      • 7e : salle de veille au guetteur, entourée de fenêtres, s’ouvrant sur le parapet
    • lieu : Hôtel de Ville - Grand'Place - 62120 Aire-Sur-la-Lys
    • renferme : services communaux
    • visitable : de mai à septembre, sur réservation à l'office de tourisme
    • inscrit : 
      • comme monument historique le 15 septembre 1947
      • sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 2005
    • cloches : 2500 kg, 2 bourdons (bancloque et Vigneron avant 1926) et 14 cloches
    • carillon (mélodies) : 
      • au quart : Il pleut, bergère
      • à la demi : la Muette de Portici
      • au trois-quart : le Chant des Girondins (Mourir pour la Patrie)
      • à l'heure : La fillette aux chansons
    • fortification de la ville par Vauban
    • légende / anecdote :
      • le beffroi repose sur quatre piliers de deux mètres d’épaisseur
      • Surmontant le beffroi, un campanile octogonal, entièrement vitré, est coiffé d’un dôme d’ardoises
      • Entre minuit et 4 heures, un guetteur criait jusqu'en 1914 : « Dormez, braves gens, je suis là et je veille sur votre sommeil ».
      • Le Passage des Hallettes passe sous le beffroi, il abrite une galerie
    • Carnaval : 
      • lancer d'andouilles du baillage de 1600 en style renaissance flamande
      • procession des Géants Lydéric et Crymhilde, son épouse

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    • édification par la charte communale acquise en 1157-1163 par Philippe d'Alsaccliquez sur l'image pour accéder à l'albume, confirmée par Philippe Auguste en 1194. Elle inspire celles de Gand, Ypres, Lille et Douai.
    • construit en :
      • Epoque romaine : Arras est déjà un civitas, chef-lieu administratif
      • 880 : Arras est détruite par les invasions normandes, elle se reconstituera autour de l'Abbaye de Saint-Vaast.
      • XIe siècle : la ville est déjà un des centres d'industrie drapière.
      • 1113 ou 1114 : on note l'apparition de l'échevinage d'Arras, alors composé d'un maieur et de douze échevins. En 1194, la ville élit ses magistrats de façon annuelle, ce qui fut imité par la suite par la plupart des autres villes. Il y a alors un perron dans la ville, le perron Robert Cosset, du nom d'un riche bourgeois, appartenant à une famille impliquée dans les charges municipales aux XIIIe et XIVe siècles. Au XIIIe siècle, la tour de guet est alors le clocher de l'Eglise Saint-Géry, démolie à la Révolution française. Il semblerait qu'elle abritait également le trésor, ou huchet aux chartes.
      • XIIIe siècle : les bourgeois font du négoce et pratique l'usure parfois jusqu'à des taux de 20% et davantage pour les plus puissants souverains d'Europe, au grand dam de l'Église.
      • 1463-1477 : début de la construction du beffroi, pour symboliser le pouvoir de la commune et servir de tour de guet, les premiers guetteurs en sont Jean Delamotte et Pierre Goulûtre, ils demandent une augmentation de salaire, l'un  nous donne sa raison : à cause "du travail grand qu'il avoit plus à monter au beffroi qu'au clockier de Saint-Géry". Il toucha un demi-sol de plus par jour.
      • 1479 : Louis XI décide de raser la ville et l'efface des cartes, au propre comme au figuré : le nom d'Arras est banni, l'interdiction sera levée par Charles VIII.
      • 1492 : reprise des travaux mais ralentissement.
      • 1501-1506 : l’échevinage décide de construire un hôtel de ville ceignant le beffroi (maître d'oeuvre est Mathieu Martin), la halle aux cuirs devenant trop petite, elle sera détruite pour laisser sa place : "le lieu et place de l'eschevinaige est caducque et chiet en ruigne". Celle-ci était décorée de fresques et d'insignes de la ville, notamment les Rats d'Arras. La Halle aux draps se situait à l'emplacement de l'actuelle rue de la Taillerie (signifiant mesurage). Pour sa construction, on dut vendre différentes maisons : la "maison que on dist la Vingtaine", la maison de la Bretecque, la maison du Poix...
      • 1520 : on décore la Chapelle Sixtine de tapisseries appelées Arazzi (elles sont maintenant au Musée du Vatican).
      • 1541 : on installe l'horloge, confectionnée par l’Arrageois Jacques Halot.
      • 1553 : achèvement du beffroi, surmonté l'année suivante de la couronne impériale et du lion d'Arras.
      • 1572 : ajout d'une aile de style Renaissance sur les plans de Mathias Thesson.
      • 1694 : on ajoute le carillon.
      • 1832 : le clocheton du beffroi (30 derniers mètres) menace ruine, on entame des travaux sous la direction de Trexel.
      • 1841 : on installe le lion.
      • 1843 : le facteur de piano Wagner installe le carillon.
      • 1844 : inauguration du couronnement terminé.
      • 1914 : endommagement par les tirs de l'artillerie allemande, le 6 octobre. Il s'écroule le 21 octobre. De son haut, on avait une vue trop dangereuse sur le front.
      • 1924-1934 : reconstruction de l'Hôtel de Ville à l'identique (la bretèche est plus petite cependant et sans les ajouts Second Empire), les nombreuses boves (galeries souterraines) n'allèrent pas sans poser problème. En 1930, on installe le lion, en 1932, on installe un nouveau carillon de 37 cloches.
      • 2000 : restauration du cadran de l'horloge.
      • 2005 : ravalement de la façade.
    • architecte : Jacques Le Caron. Pierre Paquet pour la reconstruction après-guerre.
    • style : gothique flamboyant.
    • matières : à l'origine, grès de Lewarde et de Montigny, pierres blanches ; actuellement, béton armé et grès d'origine récupéré des ruines et pierres blanches

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    • hauteur : 75,36 m (à l'origine, 364 marches, maintenant 43 marches après l’ascenseur obligatoire / 9 étages)
    • lieu : Hôtel de Ville - Place des Héros - 62001 Arras
    • renferme : anciennement les services communaux / actuellement l'Office de tourisme et les salles du conseil municipal, une exposition sur le développement urbain. Le beffroi renferme la salle des cloches, puis la première galerie.
    • visitable : Tous les jours (en été, de 9 h à 18 h 30). Montée : 2,30 € adulte ; 1,60 € enfant ; gratuit – de six ans.
    • inscrit :
      • dès 1840, sur la première liste de monuments classés proposée par Prosper Mérimée, alors inspecteur général des Monuments Historiques, d'où le nom de Base Mérimée, pour la base de données répertoriant le patrimoine architectural français.
      • en 2005 sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
    • girouette : un lion artésien (et non flamand) tenant un soleil datant du règne de Louis XIV, sur une couronne impériale (comme à Audenarde), symbolisant le souverain des Pays-Bas du Sud, Charles Quint. Le lion original de 1554, complètement informe, se trouve aujourd'hui au musée, comme celui de 1841. Les flèches des lucarnes du toit de l'Hôtel de Ville sont aux armes des métiers.
    • cloches : au XVe siècle, la Banclocque, Effroy, Couvre-feu, Guet. Maintenant 40 cloches, soit 5727 kg et le bourdon La Joyeuse.
    • carillon (mélodies) :
      • à l'heure : Iras-tu vir el fet' d'Arras
      • au quart : Do-mi-sol-do
      • à la demi : Fra diavolo
      • aux trois-quarts : Do-mi-sol-do (trois fois de suite)
    • fortification de la ville par Vauban
    • légende / anecdote :
      • Salon M. Battard, Arras était avec Tournai et Cambrai la plus vieille ville des Pays-Bas.
      • Inspiré par celui de Bruxelles pour sa base, et celui d’Audenarde pour son couronnement. Il inspirera celui de Saint-Quentin.
      • Une statue de Saint-Vaast décorait la façade, comme il y avait Notre-Dame de la Gésine (La Nativité) et Saint-Amé à Douai, les saints Michel, Jean, Philippe et André à Lille, Saint-Pierre à Louvain...
      • L'intérieur de l'hôtel de ville est remarquable pour ses boiseries sculptées dans la salle d'honneur.
      • L'Hôtel de Ville est placé sur la petite place, alors qu'habituellement il occupe la grande place. Ce "Petit Marché" abrite la Halle, la chapelle Notre-Dame des Ardents, la Maison Rouge, le pilori... Depuis 1945, elle porte le nom de place des Héros en hommage aux résistants arrageois fusillés pendant la guerre 1939-1945.
      • La Grand'Place fait 184m sur 96m (environ 1 hectare) et aligne 155 maisons toutes différentes, de style baroque flamand sur 345 colonnes de grès.
      • En 1789, les révolutionnaires assimilent la couronne à un emblème séditieux : le maire la sauve en la masquant d’une calotte de plomb en forme de bonnet phrygien.
      • C'est d'Arras qu'est partie la candidature des beffrois à l'UNESCO, à l'initiative de l'Arrageois François-Xavier Muylaert, président de l'association Beffrois et patrimoine.
      • Un concert de carillon a lieu les premiers samedis du mois à 11h, au moment du marché.
    • Carnaval : descente du père Noël, embrasement du beffroi début septembre célébrant la libération de 1944.

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