• Lille, vue restituée du rang de l’hôtel de ville (É. Boldoduc, Album souvenir  Lille ancien monumental)

    Détail :

    Lille, vue restituée du rang de l’hôtel de ville (É. Boldoduc, Album souvenir  Lille ancien monumental)


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  • Cortège de Géants (1891), Lydéric et Phinaert (FaceBook Fans du Nord)


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  • Lille Ancien #1 (Le Grand écho du Nord de la France, 26 nov 1902)(gallica)Le Café Lalubie, ancienne halle échevinale

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

        A gauche, on remarque l'ancien hôtel échevinal qu'occupait le fameux café Lalubie, célèbre, vers 1850, dans toute la région. La voûte que l'on aperçoit entre le café Lalubie et l'établissement Delespaul-Havez, était l'entrée du « Passage Parisien », lequel conduisait à la place du «Marché-aux-Poisson ». Notre second cliché montre le kiosque central de ce marché, dégagé par la démolition des maisons masquant la façade du théâtre, avec, dans le fond, la silhouette de la gare.
       L'hôtel-restaurant qui fut laissé debout, à droite, puis reconstruit et transformé, constitue maintenant la rotonde du « Café Jean ». 
    Le Grand écho du Nord de la France, 26 novembre 1902

     

    Le Café Lalubie, ancienne halle échevinale

        Comme de juste la Halle échevinale, maison commune, était placée sur le Grand-Marché, et l'ouverture de la rue Faidherbe, en 1870, en a fait disparaître les derniers vestiges. 
        Il est probable que la Halle primitive du XIIIe siècle était située vers la rue des Manneliers ; une mention d'archives de 1397 indique la vente d'une maison, autrefois Hostel du Sul, sise devant la Fontaine-au-Change. Une autre mention de 1447 parle d'un autre immeuble vers la Fontaine-au-Change, autrefois la halle d'échevins.
        Quoi qu'il en soit, la Halle échevinale fut transférée, à une époque indéterminée, sur l'emplacement actuel de la rue Faidherbe et des maisons qui s'étendent jusqu'à la rue de Paris.
        Elle fut agrandie et remaniée à diverses reprises ; vers la fin du XVIe siècle, on la reconstruisit de nouveau en style Renaissance ; sa façade en pierres d'Ecaussines, était originale et les Lillois de mon âge ont pu l'admirer avant sa disparition sous les espèces du Café Lalubie, rendez-vous de la jeunesse dorée et des officiers de la garnison sous le second Empire.
        Le Beffroi, qui datait de 1442, avait dû être démoli en partie en 1565.
        En 1664, l'Echevinage ayant été trans- féré au Palais-Rihour, la partie la plus récente du XVIe siècle et la partie la plus vieille, où se trouvait le Beffroi, furent aliénées et l'on y construisit des maisons particulières dans le style du temps. Il ne subsista plus que le passage voûté des Halles qui donnait accès au Marché-aux-Poissons ; il disparut lors du percement de la rue de la Gare en 1870. C'est là aux environs qu'existait en 1594, la boutique d'Antoine Tack, « le premier qui ait imprimé à Lille ».
    Le Grand écho du Nord de la France, 7 septembre 1903


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  • Lille, place du théâtre [dégâts dus à la guerre] [photographie de presse][Agence Rol] (gallica)


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