• Hourd (un)

     

    [our]

    n.m.

    Étymologie : de l'ancien bas francique *hurd « claie », cf. le moyen néerlandais horde, hurde, moyen bas allemand hort, hurt, ancien haut allemand hurd, moyen haut allemand hurt. Allemand Hurde, Hürde et Horde, du néerlandais horde, et anglais hurdle.

     

    Galerie en encorbellement au sommet des premiers beffrois en bois (Gand, Bruges...).

    cf. Belvédère

     

     

     

     

     

    Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle (source : wikipedia)


  • Guetteur du beffroi d'Aire[géteur]

    n.m.

    Étymologie : de guetter, de l'ancien bas francique *wahtôn « surveiller » (cf. ancien haut allemand wahten « faire le guet », moyen néerlandais wachten « surveiller »), dérivés de *wahta (v. guette).

     

    Homme chargé de la surveillance des abords de la ville pour prévenir des incendies, attaques, troupes armées s'approchant, cortèges princiers arrivant. Il a à sa disposition une trompe pour alerter les habitants et est chargé de crier les heures par une formule particulière comme, à Bergues : "il est X heures, priez pour les trépassés", ou à Cambrai jusqu'en 1936 : "Cambrésiens, dormez en paix, le Gallus veille".

    Le guetteur devait se confesser et communier avant de prendre la garde.

    A Armentières, la girouette était la fée mélusine, la patronne des guetteurs. 

    En néerlandais : Torenwachter ou Wachter


  • Perron devant le beffroi de Saint-Trond[péron]

    n.m.

    Étymologie : dérivé de pierre avec suffixe -on comme dans l'expression «pierre de justice» (cf. Roger Grand Pierres de justice et de publication, 1947).

     

    Colonne représentant le pouvoir communal, souvent dans les villes sous l'égide d'un évêque qui convenait de donner des privilèges à la commune.

    En néerlandais : Perron ou Perroen ou Pruin

     

    cf. la page le concernant


  • Ecu des ville et châtellenie de Furnes (anonyne-XVIIe s.)

    Durant la période féodale, juridiction d'un terrain (le fort d'une ville et les alentours) possédé par un châtelain qui était alors chargé par le Comte de l'administration du lieu. Le caractère très militaire de
    cette organisation laisse supposer que c'était en premier lieu pour pouvoir combattre une invasion de la France.

    En néerlandais : Kasselrij 


  • serment des Echevins et du Rewart de Lillen.m.

    Étymologie : forme dialectale de regarder à «consulter, considérer, garder» (c. gardien de l'amitié entre les bourgeois), dérivé de garder au sens de « regarder », préfixe re-. Le préfixe re- indique à la fois un mouvement en arrière et une réitération.
    Garder vient du germanique occidental *wardôn « regarder vers », cf. l'ancien haut allemand warten « regarder ; se garder de », moyen haut allemand warten « regarder ; prendre soin de », moyen néerlandais waerden « veiller sur ; monter la garde ; se garder de ». Dans les langues romanes, le mot a pris les mêmes sens principaux « regarder » et « surveiller, protéger » ; en français, celui de « regarder » s'est perdu au profit des dérivés esgarder (v. égard) et regarder.


    En néerlandais ruwaard, moyen néerlandais ruwaert, rewaert

     

    Membre de la "Loy" (magistrat) de Lille avec le mayeur, les échevins et les jurés. Il doit être bourgeois et est désigné par les échevins.

    Chef de la police urbaine et gardien de la ville fortifiée, il garde les clefs des portes de ville, assigne un mot de passe pour le guet et nomme les crieurs qui patrouillent la nuit pour prévenir de tous risques (incendie notamment).