• échauguettes du beffroi de Gand [échoguèt] n.f.

    Étymologie : de l'ancien bas francique *skarwahta « action de monter la garde ; groupe de sentinelles », composé de *skara « troupe » et de *wahta « garde », cf. le moyen haut allemand scharwahte, l'allemand Scharwache.

    intérieur d'une échauguette du beffroi de Tournai échauguettes à poivrière du beffroi de Tamise




     

     

    petit oriel d'angle en haut d'une tour, servant à sa défense, restreignant les angles morts.

    La plupart du temps les échauguettes sont "à poivrières", car ressemblant au récipient bien connu des cuisiniers.


  • cliquez pour accéder à une description d'un modèle de beffroi source Le Robert

    berfroi 1155; moy. haut all. bergfrid « qui garde la paix »
    1- Tour de bois mobile employée au Moyen Âge dans le siège des villes.
    2- Tour municipale d'où l'on faisait le guet. — Mod. Tour d'une ville, et par ext. d'une église (surtout nord de la France et Belgique). -> 1. clocher; campanile. « le fracas subit des cloches du beffroi qui signalent notre arrivée » (Loti).
    Par ext. La cloche elle-même. On entend sonner le beffroi.

     

    source Larousse 1935

    (bè-froi) n. m. (anc. allem. berevrit). Tour roulante, en bois, qui servait à l'attaque des places. Tour ou clocher où l'on sonnait l'alarme : la cloche elle-même : sonner le beffroi. Charpente d'un clocher, d'un moulin. - Le beffroi était une tour de ville dans laquelle on plaçait des gardes, qui faisait le guet jour et nuit, pour surveiller la campagne, et une cloche qui servait à la fois à sonner l'alarme et à convoquer les hommes de la communes. Au XIVe siècle, les beffrois reçurent des horloges, avec des cadrans extérieurs.

    beffroi de Tournai

     

    source Larousse

    (haut allemand bergfrid)
    nom masculin
    Ancien.
    1. Tour de guet, dans une ville, qui servait à sonner l'alarme.
    2. Tour en bois montée sur roues, qui servait à l'attaque des remparts.

    source Larousse Pratique

    n.m. (haut all. bergfrid, ce qui garde la paix). Dans une ville, tour de guet, dotée d'une cloche, d'une horloge et qui symbolise le pouvoir municipal : Les beffrois de Gand et de Lille.

     

    source La Voix du Nord, Edition du Samedi 16 Juillet 2005

    [béfrwa] n.m.

    À l'origine, un beffroi désignait une tour mobile en bois dont on se
    servait au Moyen Âge pour s'emparer d'une place forte. Puis le terme
    désigna une tour de guet élevée dans l'enceinte d'une ville, enfin, par
    extension, une tour civile abritant des cloches. Notre beffroi cumulait
    les deux fonctions.

     

    Cf. la définition du Trésor de la Langue Française Informatisé

    En néerlandais : Belfort


  • Étymologie : ancien bas francique berg-fripu, de berg-, sauver, et fripu, paix
    n. m.
    - Tour dans laquelle est une cloche prête à sonner l'alarme.
    - La cloche même.
    - Charpente dans les clochers et les moulins.
    - Dans l'art militaire du Moyen Âge, tour de bois mobile qui servait de machine de guerre dans les sièges.

    HISTORIQUE

    XIIe s.
    Roman de Brut, t. I, p. 262: Dont firent arbalestriers trere, Berfroiz lever, perriere fere
    XIIIe s.
    Ren. 7725: Enging, perriere ne befroi, Ne douteras prince ne roi
    JOINV., 220: Pour garder ceulz qui ouvroient à la chaucie, fist faire le roi deus beffrois que l'en appelle chas chastiaus
    XVe s.
    FROISS., I, I, 128: Et avoient fait en nefs sur l'Escaut beffrois et atournemens d'assauts
    FROISS., I, I, 237: Les Anglois avoient fait ouvrer et charpenter deux beffrois de gros merrains à trois estages, et seant chacun beffroi sur quatre roes, et avoit en chacun estage cent archers
    FROISS., I, I, 100: Il n'attendit nullui, ainçois s'envint au marché de Valenciennes, et fit sonner les cloches du beffroy à volée
    XVIe s.
    J. MAROT, V, 95: De ce bruyant et merveilleux beffroy [l'artillerie] Murs et rampars de Trevy vont par terre
    J. MAROT, V, 99: Les durs assaulx et merveilleux beffroy D'artillerie....
    J. MAROT, V, 110: Plus fort a fait mettre en ordre et arroy Processions, sonner cloches, beffroy Par toute France, et porter sans desroy Sainctes reliques

    ÉTYMOLOGIE

    Picard, benoufe ; ital. battifredo ; bas-latin, belfredus, berfredus, verfredus, bercfridus, bilfredus, balfredus, berfreit, belfragium ; angl. belfrey ; du moyen haut-allemand, bercvrit, bervrit, tour servant de défense, de berc, tour, hauteur, et un radical vrit, fred, conserver, d'où l'allemand moderne Friede, paix.

    SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

    BEFFROI. Ajoutez : - REM. Bien distinct du clocher, qui appartient à l'église, le beffroi est le monument municipal par excellence ; il est le signe caractéristique de la liberté des villes.


  • bel·fry (source : www.thefreedictionary.com)
    n. pl. bel·fries
    1. A bell tower, especially one attached to a building.
    2. The part of a tower or steeple in which bells are hung.
    [Middle English belfrei, from Old North French belfroi, alteration of Old French berfrei, berfroi; see bhergh-2 in Indo-European roots.]

    Beffroi de Menin
    belfried adj.


    Word History: The words bell and belfry seem obviously related, but in fact the bel- portion of belfry had nothing to do with bells until comparatively recently. Belfry goes back to a compound formed in prehistoric Common Germanic. It is generally agreed that the second part of this compound is the element *frij-, meaning "peace, safety." The first element is either *bergan, "to protect," which would yield a compound meaning "a defensive place of shelter," or *berg-, "a high place," which would yield a compound meaning "a high place of safety, tower." Whatever the meaning of the original Germanic source, its Old French descendant berfrei, which first meant "siege tower," came to mean "watchtower." Presumably because bells were used in these towers, the word was applied to bell towers as well. The Old North French alteration belfroi, which reminded English speakers of their native word belle (our bell), entered Middle English with the sense "bell tower," first recorded in 1272.


  • source : wikipedia (allemand) 

    Als Belfried (nl. Belfort, frz. Beffroi oder Belefroi) wird ein hoher, schlanker Glockenturm bezeichnet, der besonders für flämische Städte typisch ist.

    Funktion

    Die meisten Belfriede wurden zur Zeit der Gotik gebaut und gehören zu den bedeutendsten Profanbauten des Mittelalters. Ihnen gingen häufig hölzerne Türme voraus, von denen keiner erhalten ist. Sie wurden von den weltlichen Stadtbehörden oder den Zünften bzw. Gilden als Symbol der bürgerlichen Macht errichtet, auch gegenüber jener der Kirche. In der Regel ist der Belfried mit dem Rathaus verbunden oder befindet sich freistehend daneben.

    Als sicherster Ort einer Stadt beherbergte der Turm in seinem Innern meist das Stadtarchiv, die Schatzkammer und oft auch ein Gefängnis. Darüber hinaus diente er als Wachturm (um Feinde, aber auch Stadtbrände schnell zu entdecken) und zum Ausrufen öffentlicher Angelegenheiten. Diese Aufgaben wurden vom Türmer wahrgenommen. Eine Stadtglocke, ab dem 16. Jahrhundert auch das Carillon, dessen Hauptverbreitungsgebiete ebenfalls in Belgien, Nordfrankreich und den Niederlanden liegen, strukturierte die Zeit und gab das Signal zum Öffnen und Schließen der Stadttore, markierte Anfang und Ende der Arbeitszeit oder läutete zu Festivitäten. Ähnliche Funktionen, wie der städtische Belfried weist auch der Donjon und der Bergfried einer Burg auf.