• raadskelder de Gand[ra:dskelder]

    n.m.

    Cave du Conseil en français, qui renfermait la salle de restaurant des échevins. Cette tradition ne se rencontre que dans les pays germaniques : Menin, Gand, Roulers, Sluis, en Belgique, et Hagen, Witten... en Allemagne.

    De nos jours, les caves peuvent toujours servir de restaurant, mais pour toute la population.


  • larges merlons du beffroi de Béthunen.m.

    Étymologie : emprunté à l'italien merlone, attesté au sens de «créneau» depuis 1561, dérivé augmentatif de merlo «id.», du latin médiéval merulus «id.» (Xe s.), probablement issu par métaphore du latin merulus «merle».

     

    La partie haute du parapet, entre chaque créneau, protégeant les défenseurs et guetteurs de la tour.

    cf. Parapet


  • parapet des échauguettes du beffroi de Nieuport

    n.m.

    Étymologie : emprunt à l'italien parapetto «id.» (depuis le XIIIe siècle), composé de para- (tiré de parare «protéger», cf. pare- et parer) et de petto «poitrine», du latin pectus.

     

    La partie haute d'une tour, protégeant les défenseurs et guetteurs de la tour contre les assaillants.

    cf. Créneau et Merlon

  • Beffrois du travail à Halluin

    Un beffroi du travail est une cheminée d'usine.

    Origine 

    Les cheminées sont des repères, des symboles identitaires et signalent des lieux d'histoire industrielle, évoquent la production, l'ingéniosité humaine mais évoquent aussi la douleur et la mort présentes au travail.
    Une association roubaisienne Le Non-lieu et le conseil Général du Nord veulent honorer les vestiges de l'histoire industrielle de la région où des cheminées d'usine en briques sont présentes dans les usines telles les beffrois dans la Cité, cette richesse reconnue du patrimoine de la région du Nord-Pas-de-Calais.
    Un tiers des cheminées de briques ont disparu en 30 ans, suite à la désindustrialisation de la région. Une phase de destruction des cheminées d'usine du début XXe siècle a eu cours, identique à la phase de destruction des chevalets de mines.
    Le conseil général du Nord a lancé un recensement de ces beffrois du travail, dont 28 subsistent dans le Dunkerquois, 21 dans le Valenciennois et l'Avesnois. Fin 2008 marquera la fin de ce recensement. L'inventaire est confié à l'association Proscitec-Patrimoines et Mémoires des Métiers qui réalise la partie technique du projet sur le terrain.

    source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Beffroi_du_Travail

    En néerlandais : Beforten van de Arbeid

    cf. : http://lesailesdelamour.over-blog.com/categorie-11127657.html pour l'image
    et http://interdits.net/interdits/index.php?option=com_content&task=view&id=246&Itemid=65 pour le programme


  • bretèche et beffroi de Hesdin

     

    [breutèch] n.f.

    Étymologie : du bas latin brittisca « britannique » attesté dans une glose de 876-77 où il désigne une construction surélevée, attesté depuis 906 au sens de « parapet, élément de fortification » ; bien que cette hypothèse ne soit appuyée par aucune source, on suppose que ce type de fortification a été importé de Grande-Bretagne et que britt-isca est issu de britto (v. breton) selon un procédé de dérivation assez commun à partir des noms de peuples.

     

    bretèche de l'Hôtel de Ville de Furnes

     

     

     

     

    Balcon couvert en façade, servant originellement à sa défense.

    Puis sorte de petit balcon, couvert ou non, en encorbellement sur la façade, permettant de "bretequer", c'est à dire faire les proclamations au peuple. Il permettait aussi à la population d'assister à la cérémonie durant laquelle le corps municipal prêtait serment.