• édification par la charte communale acquise au XIIe sièclecliquez sur la photo pour accéder à l'album
    • construit en : 1925-1934
      • XIIe siècle : première évocation d'un beffroi
      • 1477 : Louis XI fait détruire l'Hôtel de Ville et le Beffroi
      • 1510 : reconstruction du Beffroi, l'hôtel de ville suit au début du XVIIe siècle
      • 1668 : devient française
      • 1724 : transformation, le Beffroi est engagé à moitié dans la toiture de l'Hôtel de Ville alors distincts l'un de l'autre
      • 1918 : les Allemands minent l'ensemble, avant de quitter précipitamment la ville
      • 1925 : pose de la première pierre pour la reconstruction
      • 1928 : les services administratifs s'installent au 1er étage pendant que les travaux continuent
      • 1934 : inauguration du nouvel Hôtel de Ville et son beffroi
    • architecte : Louis-Marie Cordonnier
    • style : néo-Renaissance flamande
    • matières : briques rouges, béton armé et pierres calcaires blanches
    • hauteur : 67m (panorama à 62m) (201 marches / 7 étages)
    • lieu : Hôtel de Ville - Place du Général de Gaulle - 59280 Armentières
    • renferme : services communaux et carillon
    • visitable : Ouvert le 1er samedi, d'avril à octobre, sur réservation auprès de l'office du tourisme.
    • inscrit : en 2005 sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO
    • girouette : oui (à l'origine une sirène)
    • cloches : 9 pour le carillon de 926kg et 2 cloches indépendantes de 510 et 1 220 kg
    • carillon (depuis juillet 2005) : La Madelon à l'heure, les 2 plus grosses cloches pour les quarts, et la demie
    • anecdote : vitraux de Morin et Turpin exécutés par Desouter et Boutin représentent les activités (passées) de la ville : brasserie, filature, tissage
      • l'architecte Louis-Marie Cordonnier fut chargé à la fin de la guerre du réaménagement de toute la place, détruite pendant les bombardements
      • Les aiguilles d'origine sont exposées, fixées sur 11h30, un tir d'obus ayant bloqué le mécanisme, dans un couloir de l'Hôtel de ville
    • Carnaval : lancer de nieulles le 2e week-end de septembre par la reine élue pour l'année. Viendrait du fait que le Seigneur d'Armentières, Jacques III de Luxembourg, lors d'un repas en son honneur, en aurait jeté de la fenêtre, en signe de joie. Un géant lui est consacré avec sa femme Françoise de Luxembourg

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    • édification par l'essor de la ville et la décentralisation
    • construit en :
      • 2000 : permis de construire sera déposé pour la fin de l'année 2000
      • 2002 : remodelage de la mouture du futur siège de Région et début des travaux
      • 2005 : fin de la 1re étape
      • fin 2006 : illumination
      • 2016 : dans le cadre de la réforme du découpage des régions, le siège de Région devient l'Hôtel de région des Hauts-de-France
    • architectes : L. Delemazure avec G. Neveux
    • style : gratte-ciel
    • matières : béton, verre, armatures en acier
    • hauteur : 57 m (?? marches / 17 étages)
    • lieu : 151 Avenue du Président Hoover - 59555 Lille
    • sur Siège de Région (Conseil Régional du Nord-Pas-de-Calais)
    • renferme les bureaux administratifs du Conseil Régional
    • visitable : non
    • anecdote :
      • coût des travaux de 560 MF.
      • le bâtiment renoue avec la tradition (cf. Le Cateau ou la Halle échevinale de Lille disparue) puisqu'on a un passage pour voiture sous le côté gauche

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      • Lille (Rijsel) - Chambre de Commercenom : Bourse du Commerce, Nouvelle Bourse, Chambre de Commerce, la Bourse

      • édification par l'essor de la ville
      • construit en 1921
        • 1232 env. : construite près des aubettes des changeurs, la fontaine au change était l'une des huit fontaines publiques. Près de là se réunissaient les marchands le midi et le soir
        • 1524 : sur la Place du Théâtre (alors Place de Beauregard), déjà le poids public y fonctionne
        • 1651 : on transfère l'image de Notre-Dame des Ardents et la statue de Notre-Dame du Joyau près du portail de l'église Saint-Etienne, du côté de la rue Esquermoise. La Fontaine au change est démolie et reconstruite au centre de la Bourse, puis en 1652 sur l'emplacement des maisons du Beauregard (à côté de la Bourse), jusqu'en 1687
        • 1652 : construction de la Vieille Bourse sur les plans de Julien Destré, ingénieur et architecte, bourgeois de Lille et maître d’œuvres de la ville depuis 1642.
        • 27 déc 1791 : en France, on supprime les Chambres de Commerce
        • 1802 : rétablie le 3 nivôse, an XI (24 déc 1802)
        • 1864 : désire d'une Chambre de commerce
        • 1902 : on envisage de doubler la Vieille Bourse de 1653
        • 1903 : concours remporté par Louis-Marie Cordonnier
        • 1910-1921 : construction (arrêt à cause de la 1er Guerre)
        • 1920 : La dernière réunion se déroule dans la Vieille Bourse
        • 1967 : les Chambres de Commerce de Lille, Roubaix et Tourcoing sont fusionnées
        • 1984 : on complète le carillon
      • architecte : Louis-Marie Cordonnier
      • style : renaissance flamande
      • matières : base de grès, briques et pierres
      • hauteur : 70m (?? marches / 4 étages)
      • lieu : Place du théâtre
      • édifié sur la Chambre de Commerce (Nouvelle Bourse)
      • renferme : le carillon
      • visitable : non
      • inscrit : non
      • girouette : drapeau portant deux L en regard ( _| |_ )
      • cloches : 27 cloches
      • carillon (mélodies) :
        • à l'heure : actuellement L'Hymne à la joie, extrait de la 9e symphonie de Beethoven, adopté comme hymne européen. Précédemment, Dors min p'tit quinquin (berceuse qui illustre la vie des ouvrières d'usines à la fin du XIXe siècle) depuis 1983 :

              Dors min p'tit Quinquin, min p'tit pouchin, min gros rojin.
              Te m' fras du chagrin si te n' dors point ch' qu'à d'main.

              Ainsi l'aut' jour, eun pauv' dintelière,
              En amiclotant sin p'tit garchon
              Qui d'puis tros quarts d'heure, n'faijot que d'braire,
              Tâchot d' l'indormir par eun' canchon.
              Ell' li dijot, min Narcisse,
              D'main t'aras du pain d'épice,
              Du chuc à gogo,
              Si qu' t'es sache et qu' te fais dodo.

              Refrain

              Nous irons dins l'cour Jeannette-à-Vaques,
              Vir les marionnett's. Comme te riras,
              Quinque t'intindras dire : un doux pou' Jacques
              Pà l'porichinel' qui parl' magas.
              Te li mettra din s'menotte,
              Au lieu d'doupe, un rond d'carotte,
              Y t'dira merci !
              Pins' comme nous arons du plaiji' !

              Refrain

              Allons serr' tes yeux, dors min bonhomme.
              J' vas dire eun' prière à P'tit-Jésus
              Pou' qui vienne ichi, pindint tin somme,
              T' fair' rêver qu' j'ai les mains pleines d'écus,
              Pour qu'i t'apporte eun' coquille,
              Avec du chirop qui guile
              Tout l' long d' tin minton
              Te t' pourlèqu'ras tros heur's ed' long !

              Refrain
      • au quart : P'tit Jean revenant de Lille
      • à la demie : L'habit d'min vieux grand-père
      • au trois-quart : Elle s'appelait Françoise
    • anecdote :
      • descente du Père Noël
      • illumination depuis 1930

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  • Première Halle échevinale de Lille :

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    • 1233 : Première Halle échevinale, à l'emplacement de l'entrée de la rue Faidherbe. Donné par Ferrand et Jeanne de Constantinople, elle est réparée en cas de besoin moitié par le Comte, moitié par la ville. 20 ans après, un conflit entre les échevins et le chapitre de Saint-Pierre s'ouvre sur le territoire affecté à chaque partie, le comte Guy de Dampierre règle la dualité en achetant tout le territoire de Lille sauf le cloître Saint-Pierre et ses annexes. Guy remet le reste sous la Loy de Lille, qui peut ainsi prospérer et payer ce qu'elle doit au comte qui s'enrichit. En 1350 un nouveau conflit entre les mêmes parties s'ouvre.
    • 1379 : reconstruction du bâtiment et pose de l'horloge avec carillon. Le beffroi se trouve à l'actuel N° 10 de la place du Théâtre, maintenant Café de la Régence (en 1848)
    • 1390 : Guillaume de Thielt sculpte la "bretèque" et les personnages qui la supporte
    • 1397 : on construit un bâtiment de l'autre côté de la cour intérieure, la grande chambre des échevins se trouve au rez-de-chaussée. Une verrière de Jacquemont As Pois la décore
    • 1424 : ravalement de façade en pierre d'Ecaussines par Jehan Le Douch et agrandissement d'un troisième corps de bâtiments. La Chapelle est construite. Les échevins acquièrent des tapis vermeils produits de l'industrie lilloise avec des fleurs de Lys blanches, symbole de Lille depuis la fin du XIIe siècle
    • 1442 : rehaussement du beffroi (deux structures se superposent) ; Jean Desbonnès exécute une Crucifixion et un Jugement dernier pour la Halle échevinale
    • 1460 : incendie sans grande gravité
    • 1508 : embellissement du bâtiment par des sculptures (une vierge au centre de la façade, statues de Philippe le Beau, de Maximilien et de Charles-Quint). 5 ans plus tard, "Le 7e jour de novembre, Jehan du Fay, Mahieu de Warlain, Rogier de la Cambe, dit Ganthois, Phlês Machon dit de le Sauch et Guillem Petit dit Denis furent eschassez de leur bourgeoisie à la bretesque et déclairez non plus estre bourgeois ne jamais le povoir estre pour ce qu'ils s'estoient advouez clercqs contre eschevins et la justice de la ville de Lille." En 1581, "Jehan de la Flye, pour soy avoir parti de son ghet en scel avant l'heure, fut condamné payer au prouffit de la ville une hacquebutte à crochets vaillable non moins de deux Phlês d'or et ce en dedans le candelier prochain venant".
    • 1534 : on pose des lions sur la façade du Palais
    • 1567 : horloge et carillon (19 cloches) dans le nouveau beffroi installés par Jehan Heudebert et Antoine Prévost ; le guetteur touche 72 livres par an
    • 1579 : on jette des pains du haut du beffroi lors du carnaval (également en 1598). 3 ans plus tôt "Fut un quidam condamné en la ville de lille pour avoir esté trouvé en adultère avec la femme d'un sien voisin de la ville de Tournay et trouvée par son mary qui en avertit la loy; puis furent appréhendez et fut mis dessus un échaffaud devant la maison de ville depuis 3 heures après midy jusqu'à 4; ayant un biller sur la poitrine contentant son méfait et l'heure expirée fut dépouillé et fustigé de verges sur ledit échaffaud et banni 6 ans de la chatellenie."
    • 1585-1593 : agrandissement de la halle échevinale. Style antiquité grecque, en pierre d'Ecaussines par Jehan Fayet
    • 1600 : le beffroi est détruit, la cloche "Vigneron", l'horloge et le carillon sont portés à St Etienne (alors à l'emplacement de la Grand'Place jusqu'en 1792, la Rue des débris Saint Etienne le rappelle), et la "bancloque" est portée à St Maurice. Des joueurs de bombarde se retrouvent sur le toit pour jouer des chansonnettes les soirs et matins, pour 30 florins l'an. Le guet est transféré à l'Eglise Saint-Etienne. Mais Saint Maurice sert de beffroi. En 1614, le 2 décembre "furent étranglés et brûlés trois jeunes hommes devant l'Hôtel-de-ville, savoir: Guillaume le jeune (de Tournay), agé de 22 ans, François Dumarez (d'Emmerin) et hugues Dupont, dit Moufflin (de Lille) qui estourdissoient les personnes du soir dedens cette ville avec des courts bâtons plombés et prenoient leur manteaux. Leurs corps furent exposés sur des roues avec clairs bâtons." En 1515, "Le XII octobre, une fille d'Hallewin fut étranglée et brûlée devant l'hôtel-de-ville pour avoir meutrie son enfant."
    • Grand'Place de Lille à la fin XVIIe s.1664 : vente de la Halle échevinale en 23 lots distincts : la Vieille Halle est démolie, la Nouvelle Halle est conservée sans la façade jusqu'en 1870, date du percement de la rue de la gare (rue Faidherbe)
    • 1785 : On voit encore des vestiges de l'ancienne chapelle échevinale dans le café Lalubie et les maisons voisines. On construit un théâtre sur les plans de Lequeux à l'emplacement de l'ancien pilori et le lieu où l'on exécutait par le feu les hérétiques, sorciers et autres criminels.
    • 1792 : l'Eglise Saint Etienne est détruite par les Autrichiens (des boulets de canon sont encore visibles dans la façade des maisons de beauregard en face de la Nouvelle Bourse). On envisage d'y construire un beffroi, sur un bâtiment à l'allure de Mosquée, là où est le Soleil d'Or

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    • Charte communale acquise en 1127 par Guillaume de Normandie, dit Guillaume Cliton (25 octobre 1102 - Alost, 28 juillet 1128), comte de Flandre en 1127. Il octroie également une charte à Bruges, Gand, Béthune, Thérouanne, Saint-Omer... pour appuyer son pouvoir en Flandre nouvellement acquis, mais des troubles montent dans les communes à cause des nouveaux impôts qui instaure, il meurt dans un conflit contre son successeur au comté, plus apprécié des Flamands ;
    • renouvelée en 1128 par le comte Thierry d'Alsace (1099 - † 17 janvier 1168), comte de Flandre de 1128 à sa mort
    • confirmée en 1235 par la comtesse Jeanne de Flandre qui renouvelle la charte de Lille (les mayeurs et les échevins sont choisis à chaque Toussaint par quatre commissaires désignés par le souverain). Cf. Roisin, Jean ; Brun-Lavainne, Elie Benjamin Joseph. Franchises, lois et coutumes de la ville de Lille - ancien manuscrit à l'usage du siège échevinal de cette ville, contenant un grand nombre de chartes et de titres historiques concernant la Flandre. Lille : Vanackere, 1842
    • édification par : la charte (pour celui de la Grand'Place) puis l'essor de la ville (pour l'actuel Hôtel de Ville)
    • construit de 1929 à 1932 : 270 pieux de ciment pour supporter son poids de 9000 tonnes (plus que la Tour Eiffel)
    • architecte : Emile Dubuisson (Lille, 1873 - Lille, 1947)
    • style : Renaissance flamande et Art déco
    • matières : béton, brique, pierre de Béthisy, céramique
    • hauteur : 104m avec le phare
      • le plus haut de France et longtemps la plus haute tour en béton du monde
      • 100 marches jusqu'à l'ascenseur 432 marches en tout
      • 7 étages
    • lieu : Place Roger Salengro - 59000 Lille
    • sur Hôtel de Ville (Halle échevinale à l'origine sur la Grand'place)
    • renferme : le bureau de M. Salengro au 1e étage et de 1950 à 1957, le studio de Télé-Lille au 3e étage
    • visitable : oui, par l'Office du tourisme
    • inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 2005
      • date protection : 03/05/2002 : classé Monument Historique
    • girouette : une antenne pour la télévision et un phare pour l'aviation
    • cloches : une est visible, au milieu (au-dessus de la base)
    • carillon (mélodies): non, mais il y en a à la Chambre de Commerce, à Sainte Catherine, à Saint Maurice et à Notre-Dame de la Treille
    • fortification de la ville par Vauban
    • légende / anecdote : il existe encore un titre se nommant "Le Beffroi", magazine du site d'Histoire et de géographie de Lille, depuis 2004
      • Autrefois, les cochers se plaignaient qu'il effrayait les chevaux
      • Les géants de Lille, Lydéric et Phineart, sont représentés à la base du beffroi (par Carlo Sarrabezolles) en ciment : Les feuillages rappellent le légendaire château du Buc, royaume de Phinaert
      • Un phare se trouve au sommet pour les débuts de l'aviation
      • La première radio-télévision régionale (4e du monde), Télé-Lille, y avait son studio de 1950 à 1957 au 3e étage, et un émetteur et une antenne se trouvaient au sommet
      • On le voulait plus haut que Saint Maurice (43m) et on ne voudrait plus rien de plus haut que lui maintenant.
      • Le bureau du maire socialiste de Lille (1924-1935), Roger Salengro, au 1e étage du beffroi restera vide jusqu'à nos jours après son suicide (depuis 1955, les maires occupent le bureau de l'adjoint)
    • Carnaval : sous l'époque bourguignonne, se déroulait la fête des nobles rois de l'épinette : la veille de l'Epiphanie, le personnel de la Collégiale Saint-Pierre (alors à l'emplacement de Notre-Dame de la Treille) procédait à l'élection d'un "évêque des fous" et pendant 8 jours se déroulent processions, cortèges, figurations, gestes de chevaliers, mystères, etc. Philippe II l'abolit définitivement le 23 juillet 1556
      • Géants Lydéric et Phinaert (entre autres)

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